Des rumeurs grouillent tels les rats dans les taudis, elles se propagent, engendrent du faux, comme accroissent le vrai. Doucement mais surement, le bruit qui court parvient jusqu'aux oreilles de tout Midgardien. Certains y croient dur comme fer, d'autres n'en pensent pas un mot. Pourtant, le ShinRa a bel et bien un laboratoire secret caché sous le secteur 7, qui oserait s'y aventurer pour y découvrir le contenu ?
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FINAL FANTASY VII REMAKENous sommes actuellement en Décembre [υ]-εΥλ 2007 sur Gaïa
C’est au bout de cette route, que le vaste monde s’ouvrait à eux. Tenant le destin entre leurs mains, le groupe devait avancer à l’aveugle, afin de rechercher des réponses, mais également trouver celui que Cloud avait autrefois combattu.
Contemplant les astres, un vieil homme se perd dans la brillance des étoiles. C’est à travers elles, que le sage comprit que le destin qu’il aurait dû connaitre, venait de voler en éclat. Est-ce une bonne chose, ou bien une mauvaise ? Après tout, chaque êtres vivaient désormais dans un monde sans ligne à suivre, et vers un futur incertain. C’était un immense brouillard qui se dressait face à eux, alors que dans l’ombre, une personne semblait s’amuser de ce flou, mais également savait comment tirer les ficelles
Sephiroth était de retour, marchant au côté de Jenova, pourtant, ils n’étaient pas les seules menaces pour les habitants de Gaïa.
16/05 HBle forum à un an ! Joyeux anniversaire Forum ♥00.00.00Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Vestibulum rutrum arcu iaculis nisl porttitor sodales.
Sujet: Le chat et la souris [PV Tseng] Ven 10 Juil - 16:18
Deux mois à tâter le terrain à Midgar, deux mois où Feng avait pris le temps de se fondre dans le milieu sous le nom de Feng Kazuma. Kazuma car le nom était passe-partout, même à Utai, Feng car elle avait l’espoir que ce prénom résonne dans l’esprit de son frère, et commette une erreur. Ou pas. Si la jeune fille pouvait comprendre qu’il n’était pas omniscient et qu’il ne pouvait pas nécessairement être au courant, avec le recul elle se demanda même si elle n’avait pas commis une erreur de son côté en lui donnant l’opportunité de savoir que c’était sa sœur qui le cherchait. Ou le traquait, les points de vue divergeait pour beaucoup.
Ses deux mois à chercher une aiguille dans une meule de foin ne fut pas non plus une perte de temps. Du monde, elle en avait rencontré, du plus intéressant au plus insignifiant. Sachant qu’à ses début, insignifiante Feng en faisait partie, à livrer du matériel douteux où elle ne devait pas poser de question autant sur son contenu que sur son destinataire. Cela lui avait permis de fouiller dans les bas fond pour découvrir que Jiang était bel et bien à Midgar et qu’il avait fréquenté un temps ce milieu pour demander une fausse identité. Bizarrement, celui qui lui avait fourni disparut quelques temps plus tard du réseau, certainement pour profiter d’une retraite durement mérité quelques parts dans l’un de ses nombreux chantiers en construction, sous une dalle de béton. Voilà ce qui arrivait à ceux qui en savait trop, surtout que Jiang devait se douter que le Kumiho n’allait pas en rester là concernant ses membres dissidents.
Pour Feng, le fait de vouloir une identité plus vraie que nature, clean en tout point, lui donna la puce à l’oreille comme quoi il voulait infiltrer la Tour de la ShinRa par des moyens beaucoup plus conventionnel, quitte à rentrer par la porte d’entrée. Autant dire que cela ne l’aida pas beaucoup puisqu’elle connaissait déjà sa destination. Sa rencontre avec Tyler changea la donne, de même pour sa carrière où elle en apprit beaucoup sur le monde du mercenariat, qui ne se contentait pas de réguler des populations nuisibles aux habitants de Midgar. Vol, espionnage industriel, c’était tellement plus… gratifiant ! Et plus rentable aussi. Il n’y avait pas meilleur moyen pour s’approcher petit à petit de la tour. Le fait qu’elle emménage dans un petit studio près de la gare, soi-disant pour son travail, n’était pas non plus le fruit du hasard, des militaires de la ShinRa n’étant pas ce qui manque dans ce quartier. Et il suffisait maintenant d’un peu de patience pour qu’une opportunité se présente.
Et cette opportunité se présenta lorsqu’elle repéra un certain Lukas Poter. Jeune recrue chargée de la sécurité au sein de la ShinRa, un peu grande gueule, ni trop important ni pas assez. Suffisant pour qu’il devienne une cible pour Feng. En fait, elle n’aura pas trop à forcer, il lui a suffit de jouer de ses charmes asiatiques, d’une perruque avec des cheveux plus longs histoire d’aller davantage dans le cliché des ressortissants d’Utai, d’un bar on ne pouvait plus classique le temps de droguer son verre. Lui se rappellera du pire rencard où il n’avait pas vu le temps s’écouler au-dessus d’un lavabo aux toilettes, elle n’avait plus qu’à fouiller dans la poche de sa veste au bar pour copier sa passe d’entrée. Ni vu, ni connu.
Le soir même, elle était dans l’appartement vide de ce dernier, avec une décoration assez tape à l’œil au goût de Feng, à charger l’ordinateur de ce dernier. Taylor avait jusque-là, toujours voulu éviter de se frotter de lui-même à la ShinRa, refusant catégoriquement de forcer ses systèmes informatiques, Feng allait lui offrir un moyen de contourner ce problème en lui offrant directement un réseau. Juste que le Monsieur en question fit un poil la gueule lorsqu’elle le contacta : à trois heures et demi du matin il dormait comme tout le monde. « Le voilà ton accès. Je te demanderais de ne plus me faire des coups comme celui-ci à l’avenir, tu sais que je déteste les imprévus. » « C’est pourtant ce qui donne plus de piments à la vie. » « Je n’ai pas de conseils à te donner mais ça va te prendre deux plombs à tout regarder. Je te demanderais de ne pas merder. »
Devant elle, l’écran de code venait d’être déverrouiller. Là où Feng se montra faussement sympathique au moment de demander ce service, elle le fit bien moins une fois la tache faite. Elle n’avait pas envi de se faire raccrocher aux nez.
« Tu as toujours voulu éviter de pirater le matériel de la ShinRa, là je t’ai offert un accès par un moyen détourné. Si tu n’as pas de conseils à me donner, ce n’est pas pour recevoir de leçons. »
Un marmonnement incompréhensible, certainement proche d’un « petite ingrate » ou s’y approchant. Il se plaignait alors que Feng le rémunérait pour cette tâche.
« Tu n’as rien à d’autres à me dire ? Vixen, terminée. » Conclut-elle avant d’appuyer son oreillette pour éteindre la connexion.
Alors qu’elle commençait à pianoter, elle regarda un peu par la fenêtre, toujours dans le noir. Ce Poter ne devrait pas tarder, vu la soirée mémorable qu’il venait de passer. Tyler avait raison, en tombant sur les fiches des employés, elle allait en avoir pour plus d’une journée à éplucher tout ça. Sans parler qu’elle venait de tomber sur le premier couac. L’accréditation de Poter est basse, elle n’avait accès qu’au strict minimum telle que le personnel d’administration des tâches les plus courantes de la ShinRa, le service de maintenance, et enfin ses collègues et quelques supérieurs. Elle grimaça en tombant plus rapidement que prévu sur la demande d’autorisation. Autorisation qu’elle abandonna assez rapidement. Ne voulant pas perdre plus de temps, elle fit aussi une copie des fichiers auquel elle avait accès, en partant du principe que peu de fouille-merde irait jusqu’à regarder ce genre de détail allant à l’encontre du protocole habituel des employés, surtout pour des types aussi insignifiants que ce Poter. Quoique, avec le merdier qu'avait pu provoquer Avalanche dernièrement mais il était réputé pour ne faire preuve d'aucune finesse.
Elle plaça un disque, où les données mirent quelques minutes avant de s’enregistrer avant d’éteindre l’ordinateur, et replacer le moindre détail comme il était avant qu’elle n’arrive. Elle finit par s’éclipser, où une fois dans la rue, elle commença à bailler. Presque quatre heures, elle allait avoir une bonne nuit de sommeil, surtout qu’elle devait superviser un chargement dans quelques heures. Au moins, elle sera quoi regarder dans le lit l’après-midi, ça lui changera de cette série bidon qui était censé raconter le quotidien de jeunes à Costa Del Sol. Comment c’est déjà ? Poubelle la vie ? Ah non, c’est sa parodie version Midgar.
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Le chat et la souris [PV Tseng]
Sujet: Re: Le chat et la souris [PV Tseng] Jeu 12 Nov - 13:14
L’insomnie. Un trouble du sommeil aux effets malheureux. Ceux qui en souffraient le savaient, il n’y avait rien de plaisant à être insomniaque. Garder désespérément les yeux ouverts à fixer un plafond, un mur, un écran en attendant vainement que la fatigue se transforme en repos. L’insomnie commençait à être inquiétante lorsque l’absence de sommeil influait sur la capacité de réflexion du « sujet malade ». Tremblements, concentration réduite, mémoire à court terme troublée, fatigue constante étaient les premiers maux. Si le trouble persistait, d’autres problèmes autrement plus sérieux se créaient.
Tseng avait toujours nié être insomniaque : il blâmait son rythme de travail pour toute heure de repos que son corps lui réclamait entre deux et cinq heures du matin. S’il ne s’endormait pas, c’était à force d’habitude, bien entendu. En général, avec le sommeil, le corps atteint rapidement ses limites et le fait vite savoir. Poussez votre corps à bout, il finira inévitablement par réclamer le sommeil qui lui manque.
Seulement, là était le hic. Tseng n’avait jamais été un grand dormeur – et s’il l’avait été un jour, cette mauvaise habitude aurait été vite corrigée sous les enseignements des Turks. Quant à ses limites … Il se plaisait à les tester pour mieux les repousser. Ne pas dormir n’était pas quelque chose qu’il était à même de faire plusieurs jours d’affilée, mais dormir très peu sur le long terme était devenu coutumier. En l’occurrence, l’adage « les habitudes ont la vie dure » se vérifiait parfaitement.
Le trentenaire faisait parti de ces personnes qui s’adaptaient un peu trop vite à des paramètres exceptionnels, et qui ne réussissaient jamais à corriger le tir. Dormir plus tard – trop tard – plusieurs d’affilée était devenu la norme pour son corps, et il aurait beau essayé de revenir à une heure de coucher raisonnable, rien n’y ferait.
À force de repousser l’heure fatidique où il ne serait plus opérationnel, il en était désormais réduit à maudire toutes les minutes de repos qu’il avait négligées plusieurs années auparavant.
Et pourtant, ne pas s’assoupir avait quelque chose d’étonnamment satisfaisant.
Paradoxalement, Tseng détestait le sommeil autant qu’il souhaitait le trouver. Dormir était la quintessence de tout ce qu’il détestait. S’abandonner à un état de stase et de totale faiblesse lui semblait absurde. Pire encore, durant toutes les heures où il s’autoriserait à fermer les yeux, il perdrait du temps.
Il n’y avait rien de productif à dormir et pourtant il s’y astreignait. Cinq heures par nuit dans le meilleur des cas, la moyenne tournait entre trois et quatre heures entrecoupées de réveils incessants.
Son esprit n’arrivait pas à se résoudre à se mettre en veille tandis que son corps, cette masse de cellules inconscientes, lui réclamait le repos. Tseng avait remarqué que sa vigilance et sa vivacité avaient diminué ces derniers temps. Alors ce soir, l’agent s’était résolu à se traîner dans un lit et à céder à ce stupide besoin primaire : perdre du temps pour essayer d’en gagner en ayant l’esprit et le corps reposé.
Aux yeux du Turk néanmoins, une heure de perdue – à dormir ou à toute autre excuse qui viendrait justifier le manque d’activité - restait une heure de perdue. La logique des besoins du corps humains lui échappait sans doute ; mais quel intérêt à dormir plusieurs heures s’il ne gagnait que dix minutes de réflexion en étant entièrement reposé ? Dans les cas où l’urgence réclamerait une prise de décision rapide certainement. Quoi que l’adrénaline venait souvent pallier au manque d’énergie créé par l’insomnie.
Malgré toutes ses réticences, il avait bien essayé de régler son rapport étrange avec le sommeil. Comme si des années à privilégier le micro-repos allaient s’effacer comme ça, par l’effet seul de sa volonté. Comme si l’adrénaline nourrit par les récents évènements allait gentiment disparaître parce que son inconscient lui hurlait qu’il devait dormir.
Corps stupide avec ses besoins idiots.
Avec toute la bonne volonté dont il était capable pour le reste de la soirée, Tseng n’avait jamais réussi qu’à se reposer durant deux heures et demi d’un demi-sommeil, troublé par d’interminables questionnements et hypothèses qui ne trouveraient jamais de réponses concrètes. Quelques somnolences bienvenues étaient venues interrompre le flot de pensées, mais elles n’avaient pas duré.
Tout ça pour ça. L’impression désagréable d’avoir gâché son temps et un résultat à peine probant. Il était toujours fatigué, son esprit toujours aussi ralenti et ses réflexes toujours diminués. Il aurait pu tenter de prendre le travail une heure plus tard, mais le Turk savait que cela ne servirait à rien d’autre que perdre une heure de plus.
Entre la somnolence apathique et la productivité efficace, son choix était vite pris.
Lorsqu’il se prit à réprimer un premier bâillement et très vite un second dans les couloirs qui menaient jusqu’à l’un des ascenseurs, il se prit à penser que son corps allait s’endormir et regagner les heures de sommeil qui lui étaient refusées une fois de trop.
Soit. Puisque son corps s’entêtait, il le forcerait à rester éveillé jusqu’à ce qu’il craque. Au moins, lorsqu’il tomberait de fatigue, il serait sûr que les heures stagnantes où il serait en veille seraient effectivement passées à dormir. C’était somme toute la meilleure des solutions qu’il avait trouvée à son problème d’insomnie. C’était de loin la plus idiote qu’il ait jamais trouvée. Ca, et s’arrêter quotidiennement devant le distributeur de l’étage de la salle de repos, le laisser aspirer sa carte et recracher une immonde canette de café froid avant de repartir.
Il s’autorisa un soupir en récupérant la boisson qu’il buvait plus par habitude que par plaisir, et se dirigea enfin vers son bureau comme s’il était un prisonnier conduit vers l’échafaud. Avec la nuit infernale qu’il avait passée, Tseng n’avait aucune hâte à se remettre à travailler sur des dossiers sensibles. Ses paupières se fermèrent un instant lorsqu’il alluma les différents écrans sur son bureau, agressées par leur lumière claire dans l’ambiance sombre de la pièce.
Il n’avait pas la tête à se remettre à travailler sur le dossier « avalanche », encore moins à penser à Aerith. Il lui fallait quelque chose de moins difficile à traiter pour démarrer la journée. Un petit contrôle de routine tiens. Peut-être que d’autres personnes malintentionnées avaient profité du remue-ménage qui avait eu lieu dans la Tour ces derniers temps.
D’un geste absent, il ouvrit la canette de café et la versa dans une des tasses estampillées aux couleurs de la compagnie. Il aurait été prévenu quoi qu’il arrive pourtant sans qu’il n’arrive à savoir pourquoi, il ne faisait pas confiance aux autres services ces temps-ci. Ses doigts gantés glissèrent un instant sur l’un des petits écrans devant lui et s’arrêtèrent, hésitants. La plupart des employés étaient certes négligents, incapables voire bons à remplacer mais peut-être pas au point de ne pas remonter une activité suspecte … si ?
Tseng demeura interdit. Au regard des récents événements, un simple contrôle rapide ne lui coûterait rien. Et puis, ça le forcerait à se concentrer sur quelque chose de simple, qui ne sollicitait pas trop sa capacité de réflexion.
Il but une gorgée de sa boisson froide, le goût terriblement amer et industriel du café en canette mit presqu’immédiatement son sens du goût au supplice. Une véritable horreur, mais au moins, elle avait le mérite de le garder éveillé. Peut-être que son problème de sommeil venait de là, mais à cette heure, le brun avait besoin de trouver une solution contre la somnolence qu'il ressentait.
Les différentes sécurités passées, il se mit à rechercher le moindre signe suspect. Les lignes et défilaient, quasiment toutes semblables. Tout était parfaitement en ordre. Le jour était déjà levé lorsque Tseng s’étira. S’arrêter là alors qu’il allait commencer à vérifier l’activité des employés les plus classiques aurait été raisonnable … Mais s’arrêter aurait été négligent.
Une nouvelle gorgée de café accueillit un énième bâillement, et le Turk se remit à chercher presque rassuré de s’apercevoir que sa méfiance vis-à-vis de ses collègues était tout sauf justifiée. Un quart d’heure supplémentaire s’était écoulé lorsqu’il repéra une demande d’accès incohérente. Là. Voilà le genre d'activité illicite qu’il recherchait.
Les yeux du brun se plissèrent. « Lukas Poter. » Tseng chercha à un moment dans sa mémoire, mais ce nom ne lui disait rien. Il le griffona sur un post-it et reprit sa recherche. En soit, rien d’autre d’anormal. Les doigts du Turk glissèrent pour ouvrir le fichier sur l’employé. Un individu somme toute assez banal. Une adresse dans les quartiers classiques où résident les employés de la Shinra. Un travail dans le secteur de … … La sécurité ?
Le Turk termina sa tasse de café et quitta les fichiers informatiques, pensif. Une demande d’accès en pleine nuit, à des fichiers auxquels ce Lukas sait qu’il n’a pas accès d’ordinaire était intrigante. Il n’avait pourtant pas d’agents à mobiliser pour aller s’enquérir des motivations de Poter. Vu l’insignifiance de l’affaire, il aurait dû la mettre de côté en attendant le retour d’un de ses hommes, mais la curiosité relevait souvent de la malice. Et puis, il souhaitait vraiment remettre à plus tard le moment dans la journée où il se remettrait à travailler sur les dossiers sensibles qu’étaient Aerith et Avalanche.
Bien. Sa décision était prise. Il allait payer une visite à cet employé, en espérant que ses justifications soient aussi intéressantes que l’étrangeté de sa demande d’accès.