Des rumeurs grouillent tels les rats dans les taudis, elles se propagent, engendrent du faux, comme accroissent le vrai. Doucement mais surement, le bruit qui court parvient jusqu'aux oreilles de tout Midgardien. Certains y croient dur comme fer, d'autres n'en pensent pas un mot. Pourtant, le ShinRa a bel et bien un laboratoire secret caché sous le secteur 7, qui oserait s'y aventurer pour y découvrir le contenu ?
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FINAL FANTASY VII REMAKENous sommes actuellement en Décembre [υ]-εΥλ 2007 sur Gaïa
C’est au bout de cette route, que le vaste monde s’ouvrait à eux. Tenant le destin entre leurs mains, le groupe devait avancer à l’aveugle, afin de rechercher des réponses, mais également trouver celui que Cloud avait autrefois combattu.
Contemplant les astres, un vieil homme se perd dans la brillance des étoiles. C’est à travers elles, que le sage comprit que le destin qu’il aurait dû connaitre, venait de voler en éclat. Est-ce une bonne chose, ou bien une mauvaise ? Après tout, chaque êtres vivaient désormais dans un monde sans ligne à suivre, et vers un futur incertain. C’était un immense brouillard qui se dressait face à eux, alors que dans l’ombre, une personne semblait s’amuser de ce flou, mais également savait comment tirer les ficelles
Sephiroth était de retour, marchant au côté de Jenova, pourtant, ils n’étaient pas les seules menaces pour les habitants de Gaïa.
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『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall
Sujet: 『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall Lun 6 Juil - 22:29
LA FABRIQUE À PANTINS (1) Fracas et lourdeur. Chaos assourdissant, éblouissant. Une tempête, un cyclone l'arrache à sa léthargie. La fin des temps est-elle enfin arrivée ? L'un de ses démons a-t-il cédé à ses désirs de destruction les plus ardents ?
Les ténèbres finissent par se dissiper, et il est surpris de ne pas sentir la rouille et le sang qui empoisonnent habituellement ses narines - tandis qu'un rire tonitruant et grinçant lui vrille d'ordinaire les tympans. Excellent ! ... Nouvelle expérience... Rapport... Alors, qu'est-ce que ça fait ? ... Essayons... Ajoutons... Ou plutôt... Gya ha ha ha ha ha ha !
Le cauchemar lui semble irréaliste par son calme... Tout en, paradoxalement, se montrant plus proche que jamais du monde qu'il connaissait éveillé. Son angoisse est loin d'être tue, continue de rouer son torse de coups de poings fantomatiques qui rendent sa respiration laborieuse. Autour de lui, les dalles au sol sont jonchées de bois ébène et de tissu arraché, qui masquent à peine les ossements qui se tiennent là depuis probablement une éternité. Le décor qui a accueilli son sommeil est devenu un théâtre de violence qu'il reconnaît sans pour autant en avoir la certitude.
Et lui, où est-il ? Comment est-il ?
L'étau se resserre dans une gorge qu'il ne pense plus avoir. Il n'a pas l'impression d'avoir encore un corps. Il n'a même pas senti ses jambes se dérober sous lui pour le laisser tomber à genoux sur ce qu'il reste du cercueil dans lequel il s'est abrité. N'aurait-il plus que ses yeux pour assister au spectacle de son châtiment ? ... C'est insensé. Il doit seulement être dans un état second. Peut-être dans un nouveau cauchemar, une représentation inédite rédigée avec les bons soins des ténèbres de son cœur...
Reprenant le contrôle d'une respiration qu'il perçoit de nouveau, Vincent se constate en vie. Il parvient à donner à son corps l'ordre de lever les bras. Deux mains apparaissent alors sur son champ de vision. Sont-ce les siennes ? Il ne les reconnaît pas. À quoi ressemblaient celles avec lesquelles il est né ? Il ne s'en souvient pas.
Qui est-il, à présent ? Ou qu'est-il ?
Et finalement, est-ce que ces questions ont toujours de l'importance ?
Non, peu importe. Car il n'y a plus rien. Il n'est plus personne, a été dépossédé de son passé et condamné à n'avoir aucun avenir. Il n'entend plus le remue-ménage macabre du manoir dans lequel il a été mutilé par un savant fou. Il ne sent plus la discrète fragrance de Lucrecia dans les airs après son passage dans les couloirs. Il ne voit plus...
Si, il voit.
Et de cette vue renaissent tous ses autres sens, au point qu'il parvient à se relever. Il y a quelque chose de vivant dans cette pièce, quelque chose de tangible dans ce sanctuaire désolé, un intrus dans ce qu'il aurait aimé être son tombeau. Si cet être avait été Hojo, Vincent n'aurait pas été alerte de la même manière. D'autres instincts le tiraillent désormais, et celui qui le somme de fuir gagne pour une fois la lutte intérieure à laquelle il est contraint de s'adonner. Quelle fantaisie dangereuse le scientifique a-t-il encore inventée pour le tourmenter ? Est-ce cela qui l'a sorti de sa dormition ?
Il entend.
Des pas s'approchent, et semblent en tout point humains. Un léger cliquetis lui indique qu'il s'agit d'une personne équipée, potentiellement armée. Des armes... Il se rappelle en avoir récupérées.
Il touche.
Contre ce qu'il ne parvient pas à associer à la paume d'une main, à travers le tissu d'une... mitaine, Vincent reconnait la matière et la forme d'un manche de pistolet. Il resserre sa prise, prêt à dégainer. Force est pour lui de constater qu'il conserve des instincts de survie... Après tout, pourquoi pas. Il s'était juré, par le passé, de tout faire pour ne pas mourir dans ce maudit manoir. Futile détermination, ou bien, peut-être le début de tout : il se sait incapable de périr. Ou plutôt, le cours du temps est incapable de le faucher et de figer ses traits étrangement juvéniles dans le repos auquel il aspire pourtant désespérément.
Il sent.
La température a augmenté, preuve que la chaleur d'un humain englobe progressivement la pièce mortifère. L'humidité n'est plus une odeur si dérangeante, et Vincent ne parvient pas à savoir si cela est dû à son accoutumance où à un changement dans l'atmosphère.
Il parle.
Reconnaissant une silhouette humaine qui s'approche franchement de lui sans que l'on ne puisse plus douter de ses intentions d'aller à la rencontre de l'autre humanoïde de la pièce, Vincent a élevé une voix qu'il pensait avoir perdue. Qu'il ne reconnaît pas, d'ailleurs. Caverneuse, inexpressive, enrouée, trahissant la sècheresse de son palais et l'engourdissement de sa langue. Fondue dans un souffle faible, alors que ses poumons peinent encore à se remplir d'air.
— Qui va là ?
Question stupide, il le sait. C'est le danger qui va là. La menace. Imminente plus qu’insidieuse. Frontale et non plus perverse. Sincère. Il la trouverait presqu'amicale, à lui permettre de ne pas perdre de temps. Finies les saynètes immondes. Si le spectacle lamentable de sa vie doit s'arrêter là, ce sera grâce à un net tomber de rideau. Et s'il s'en sort, il pourra peut-être sortir de ce théâtre, de cette horrible maison de poupées où l'on fabrique les pantins les plus monstrueux de la Shin-Ra... Ah, encore cet absurde instinct de survie... Soit, autant l'écouter puisqu'il peut encore le faire, et, pire encore, espérer qu'il ait encore des réflexes efficaces. Un rire amer et cynique résonne dans son esprit. Le voilà qui devrait presque remercier un inconnu contre qui il devra probablement se battre...
" Squall Leonhart "
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『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall
Sujet: Re: 『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall Mar 11 Aoû - 16:30
LA FABRIQUE À PANTINS Des mots contradictoires, une angoisse qui commençait doucement à faire son nid au fond du Soldat. Voilà qu’une multitude de question venait d’envahir sa tête, réfléchissant peut-être trop sur ses dernières actions. Il avait vu, en la shinRa, un endroit où il se ferait une place dans ce monde, un endroit ou il serait bien, ou il pensait pouvoir aider.
Sa dernière mission avait un arrière-gout de trahison, elle semblait incohérente, certains points étaient trop flous, à croire que la ShinRa s’était joué de lui, l’utilisant tel un vulgaire pion. N’était-il pas un cavalier, ou bien une tour ? Être l’instrument de la ShinRa était une chose, il l’a toujours su, signer pour eux était de devenir une pièce de leur échiquier géant, mais aujourd’hui, il avait simplement l’impression d’être un pion bon à appâter l’adversaire, pour mieux le faire tomber, un adversaire qui pourtant ne devait plus l’êtres, ou était cette soi-disant paix avec le Wutai ? Ce n’était qu’illusoire, la guerre, ou plutôt, le massacre aller continuer.
Réfléchir trop lui donnait presque mal à la tête, alors que sa mission n’était pas encore terminée. En cours de route, il avait reçu un nouvel objectif, et sans broncher, Squall avait accepté, pouvait-il au moins refuser ?
Le bruit assourdissant de l’hélicoptère se posant à l’abord du village venait de faire fuir les quelques créatures présentes. Sans bruit, Squall descendit de l’engin désormais à l’arrêt, jetant à peine un coup d’œil aux autres individus présents. Une mission en solo, aucun poids mort au côté du Soldat, désormais first class. Resserrant son arme, le brun entreprit alors une petite marche pour aller jusqu’au village, découvrant avec surprise que personne ne semblait s’aventurer dans les rues. S’il n’y avait pas du fumé sortant des chaumières, Squall aurait presque pensé que le village était abandonné. Sans âme dans les rues, le brun eut presque du mal à trouver son chemin, ayant eu bien besoin de demander de l’aide sur l'endroit exact où se trouvait le manoir du village. C’est un peu par chance qu’il découvrît au loin, une silhouette d’une vaste maison bien éloignée du patelin.
Squall n’était pas au bout de ses surprises, après tout, la vie semblait s’amuser de lui, surtout aujourd’hui. Ses pieds étaient désormais sur le seuil de la grande porte du manoir décrépit, il prit quelques instants pour regarder, voire admirer l’ancien bâtiment tenant encore debout malgré les ravages que l’on pouvait voir sur la devanture. Lorsqu’il prit l’initiative d’entrer, son PHS le stoppa dans son mouvement.
« Le président… Est mort...? »
Les yeux du Soldat désormais first class s’ouvraient un peu plus devant l’écran lumineux de son PHS, lisant plusieurs fois le message qu’il venait de recevoir. Une annonce, officiel, pour les employés de la ShinRa. Le président de la compagnie n’était plus, et son cher fils prenait avec joie, le rôle qui lui revenait le droit.
L’annonce de la mort du président ne lui faisait ni chaud ni froid, Squall ne connaissait pas l’homme, l’ayant jamais rencontré, cependant, le reste du message le laissa pantois. Rumeur sur AVALANCHE, sur le Wutai, deux mots qui n’aidaient en rien à calmer les étranges pensés de Squall. Et si, tout ceci n’était qu’un horrible complot ?
La tête de plus en plus lourde, Squall abandonna l’objet dans l’une de ses poches, poussant enfin les portes du vieux manoir. Les yeux curieux du jeune homme se glissaient sur l’endroit, recherchant à la fois à assouvir sa curiosité sur l’endroit, mais également à trouver une quelconque trace ou présence d’un individu suspecter. Sa curiosité l’emmène en vadrouille un peu partout, fouillant quelques pièces, sans une once de vie, d'avec une telle créature facilement tranchable, sans une fournir d’effort. Cependant, sa quête le porta jusqu’à l’étage, ou il découvrit un coffre précieusement gardé.
La difficulté était bien élevée comparait à ces petites créatures se baladant dans certaines pièces du manoir, les coups d’épée, entrecoupé d’esquive animé la pièce. Essoufflé mais vainqueur, Squall pu enfin attraper ce que contenait le coffre-fort.
n’était-il pas monté pour enfin stopper sa curiosité, et non l’animé d’une nouvelle flamme ? Une vieille clé qui n’entrer dans aucune porte close du manoir l’avait emmené à découvrir un endroit gardé secret jusque-là. Descendant prudemment au plus profond du manoir, le brun y découvrit dans trop explorer, un endroit des plus morbides, où des cercueils semblaient avoir élu domicile.
Peut-être que si ‘lune des cadavres n’avait bougé, le brun aurait quitté l’endroit sans demander son reste, laissant le pauvre démon en perdition dans son sommeil des plus profonds. Mais voila qu’un pantin vampirique venait à se mouvoir, faisant resserrer la prise de Squall autour de son arme, prêt à attaquer si la créature mi humain mi cadavérique s’approchait.
« C’est toi l’ancien Turks ? »
Il ne savait rien de lui, quelques notes sur l’individu grotesque qui avait lâchement abandonné son poste et menacé la ShinRa. Lui jouait le rôle de l’exécuteur, ayant sans choix, l’obligation de trancher la tête de l’homme voulant surement se délivrer d’une vie de servitude sous l’ordre du digne fils nouveau président.
Oui, Squall était un ignorant, il exécutait sans question, mais aujourd’hui, c’était différent, beaucoup de choses s’étaient passées, et voila qu’un pantin voulait se mouvoir et apprendre avant d’agir. La curiosité, l’animé toujours autant, et peut-être qu’a cause d’elle, il signerait sa perte.
« Je suis là, pour t’exécuter. »
Un meurtrier face à l’homme défiant la mort elle-même, un drôle de mélange, subtile, et presque comique.
" Vincent Valentine "
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『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall
Sujet: Re: 『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall Jeu 4 Mar - 23:03
LA FABRIQUE À PANTINS (3) Exécuter. Tout ce que fait la ShinRa se résume à ce simple vocable. Exécuter des procédures expérimentales, être le nouvel exécutif de Midgar - cela avait déjà été bien entamé du temps où il était chez les Turks, exécuter des ordres... Et des personnes. Quelqu'un pense, l'autre fait. Mais au bout de cette chaîne de pantins aliénés, qui est le véritable maître d'ouvrage ? À qui Vincent doit-il réellement son sort ? Il ne le saura que s'il parvient à remonter la piste, d'exécuteur en exécuteur. Et puisque son existence relève désormais de l'absurde, autant qu'il s'acharne en vain dans cette quête du commandeur, puisqu'il n'a plus que ça à faire et plus rien à perdre. Puisqu'il semble être seul - avec ses démons - face à l'immensité du monde et du temps, autant être son propre exécuteur. Décider lui-même de sa fin, si tant est qu'il soit, finalement, encore lui-même quelque part.
Ce SOLDIER a donc été mobilisé pour se débarrasser de lui. Quelqu'un pense donc que "l'ancien Turk" gêne encore, qu'il est peut être une trace à faire disparaître. Si cela avait été Hojo, il ne se serait pas gêné pour mettre lui-même un terme à cette innommable et interminable expérience - à moins qu'il soit devenu encore plus lâche. Qu'est-il devenu, d'ailleurs ? Où est-il ? Combien de temps s'est-il écoulé depuis que l'hôte du Facteur Chaos a pris la décision de se plonger dans une torpeur qu'il aurait désirée éternelle... ?
Impossible de le savoir en observant les lieux. La poussière n'est pas un indicateur de temps assez précis. Ses propres cheveux semblent avoir poussé, mais il est tout à fait possible d'imputer ça à la manifestation d'une des créatures qu'il héberge contre son gré. Et face à lui, le SOLDIER se présente sous le même jour que ces nouvelles recrues qu'il croisait, galvanisées par la nouveauté qu'offrait ce projet - et Vincent est encore bien loin de se douter que c'est aujourd'hui à la popularité d'un Sephiroth qu'il a à peine connu que l'on doit une grande partie des SOLDIER de cette génération.
Quoiqu'il en soit, s'il veut avancer dans sa quête absurde, Vincent doit franchir ce premier obstacle. Dire qu'il n'y est pas motivé est un doux euphémisme. L'issue de cette confontration lui importe guère, et ce SOLDIER, simple exécutant d'une missive à l'inutilité risible, ne mérite absolument pas de périr sous le joug d'un de ces monstres en lui qui répondent à l'appel du sang.
— Tu perds ton temps.
La voix résonne à peine dans le sous-sol humide, aussi caverneuse que les lieux dans lesquels les deux hommes se trouvent. C'est donc à cela que ressemble le son de sa voix, à présent.... Aussi horrible que tout le reste, pense-t-il alors avec cynisme et amertume. Mais au moins cela a-t-il le mérite de refléter parfaitement la résolution qu'il s'était faite de demeurer plongé dans le silence... Une voix fatiguée, aussi bien d'avoir trop parlé dans sa vie que de n'avoir pas assez parlé dans sa mort.
Voyant que l'autre semble encore résolu à perdre son temps à en juger par la manière dont il reste fièrement planté devant lui, Vincent ajoute :
— Pars d'ici. Je ne compte rien faire.
Ce qui est vrai, dans l'immédiat. Il se sent bien de se complaire quelque temps dans la stupeur qui l'envahit depuis qu'il a surgi sans raison apparente de son cercueil... Quoique, pour cela, c'est trop tard : il s'est déjà mis à se poser des questions, à réfléchir. Il tâche déjà de comprendre, alors que c'est vain de le faire puisque cela ne changera rien. Maudit sois-tu, Vincent Valentine, toi et ton foutu instinct de survie. Allons bon, il suppose qu'il va finir par vouloir se l'accomplir, sa quête personnelle futile... Même après la mort, les Turks conservent leurs principes. Voilà qui le ferait doucement rire, s'il n'était pas concentré sur le potentiel adversaire face à lui...
" Squall Leonhart "
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『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall
Sujet: Re: 『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall Mer 24 Mar - 1:19
LA FABRIQUE À PANTINS Il y avait une odeur de sang dans ce lieu, accentuant le côté cadavérique de l'endroit. Et l'homme face à lui, semblait tel un carcasse sans vie, ce mouvement par le seul plaisir du bon Dieu qui se jouait d'eux. Il n'avait étrangement pas tort de penser ainsi, il ne connaissait guère l'histoire, jouant l'exécuteur silencieux, le parfait soldat. Mais les éléments entourant l'inconnue le compressaient dans son idée qu'il n'était guère humain. Au moins, cela aiderait sa conscience, car plus il grandissait, plus celle dernière criait.
Avait-il fait le bon choix? Il se posait la question depuis peu, alors qu'avant, il s'était jeté sur la ShinRa, comme divin sauveur de sa situation d'orphelin criant famine.
L'orphelinat n'était pas le pire endroit au monde, et même si l'amour semblait nourrir l'endroit, c'était bel et bien la seule chose qui nourrissait les enfants. Et Squall n'avait guère envie de rester ici dans ce lieu, à attendre que le démon de la faim ne l'emporte.
Et aveuglement, il avait embrassé la main tendue de la ShinRa, se présentant comme le pantin idéal sans réfléchir. Mais il n'avait plus 14 ans, il n'était plus se gosse stupide et aveuglement soumis à cette structure. Il commençait à penser par lui-même, comme un être humain, devant ôter la vie d'un autre être humain.
Alors il se complaisait à croire que l'homme vêtu de rouge n'était qu'un être immorale, sortie des entrailles de l'enfer.
Mais lui, l'homme en rouge, il se mouvait, il parlait, avec un air chargé de souffrance. Et Squall baissa sa garde, regardant avec des yeux plus humains, l'individu qui semblait souffrir
Avalant sa salive, et secouant la tête, l'homme à la cicatrice venait à balayer ses pensées trop mielleuses pour être acceptable dans ce lieu pourri. Resserrant sa prise sur son arme, l'idiot de la shinRa se sentait prêt à attaquer, exécutant la cible, même si cette dernière semblait inapte à vouloir se battre.
« Je ne fais que mon travail. »
Il se sentait obligé d'expliquer son geste, avant de foncer vers l'homme à la cape rouge, frappant l'air avec sa lame à une vitesse inhumaine.
Actuellement, c'était lui la bête chassant l'homme, et s'il réussissait, ce serait lui l'immonde meurtrier taché de sang, se confondant parfaitement avec les murs monstrueux de la baptise.
Ce manoir était simplement abandonné, mais l'atmosphère démontrer que rien ici n'était acceptable. La mort avait frappé, des choses abjectes avaient été fait, c'était un lieu maudit, ou l'interdit avait été franchis.
«Bat toi! Sort ton arme! »
La voix du Soldat avait résonné dans toute la pièce, il avait osé la voix, sans s'en rendre compte, et à en voir son expression, il était même surpris de lui-même. Son calme toujours présent, ce petit excès de décibel était dû à sa désespération, face à l'ennemi inapte à vouloir combattre.
Squall avait faits exprès de loupé ça cible, voulant le forcer à réagir. Il ne voulait pas tuer un individu désarmé, se rendant presque.
Cependant, qu'importe ce qu'il ferait, la mort ne voulait pas de ce Vincent à ses côtés, ce dernier resterait un cadavre sur ce monde. Cependant, l'information était inconnue au Soldat, et même de la ShinRa. Ou bien cette dernière voulait-elle se débarrasser de ce soldat?
Il savait des choses, il avait vu des trucs, Squall était un pion ayant des yeux et un cerveau, s'il commençait à douter, il fallait l'éliminer.
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『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall
Sujet: Re: 『 FLASHBACK』LA FABRIQUE À PANTINS || Vincent & Squall
