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FFVII REMAKE

Des rumeurs grouillent tels les rats dans les taudis, elles se propagent, engendrent du faux, comme accroissent le vrai. Doucement mais surement, le bruit qui court parvient jusqu'aux oreilles de tout Midgardien. Certains y croient dur comme fer, d'autres n'en pensent pas un mot. Pourtant, le ShinRa a bel et bien un laboratoire secret caché sous le secteur 7, qui oserait s'y aventurer pour y découvrir le contenu ?

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Final Fantasy VII Remake
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FINAL FANTASY VII REMAKENous sommes actuellement en Décembre [υ]-εΥλ 2007 sur Gaïa

C’est au bout de cette route, que le vaste monde s’ouvrait à eux. Tenant le destin entre leurs mains, le groupe devait avancer à l’aveugle, afin de rechercher des réponses, mais également trouver celui que Cloud avait autrefois combattu.

Contemplant les astres, un vieil homme se perd dans la brillance des étoiles. C’est à travers elles, que le sage comprit que le destin qu’il aurait dû connaitre, venait de voler en éclat. Est-ce une bonne chose, ou bien une mauvaise ? Après tout, chaque êtres vivaient désormais dans un monde sans ligne à suivre, et vers un futur incertain. C’était un immense brouillard qui se dressait face à eux, alors que dans l’ombre, une personne semblait s’amuser de ce flou, mais également savait comment tirer les ficelles

Sephiroth était de retour, marchant au côté de Jenova, pourtant, ils n’étaient pas les seules menaces pour les habitants de Gaïa.

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16/05 HBle forum à un an ! Joyeux anniversaire Forum ♥
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©FF-7. Forum crée le 16/05/20 par Lady, Beuah et Amadriel, le contexte prend suite après Final Fantasy VII Remake, intrigue crée par votre Staff, aucun plagia ne sera toléré. L'univers de Final fantasy appartient entièrement à Square Enix.

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Rufus ShinRa
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There's no agree to disagree | Rufus & Reno

MessageSujet: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyLun 25 Mai - 23:18

There's no agree to disagree.
Il dormait. Son corps réagit par réflexe à la présence dans la chambre, et lorsqu’il se redressa avec son arme à la main, il se dit qu’en fait il dormait sûrement encore. Et ce n’était qu’un cauchemar.

Un cauchemar qui lui souriait de façon presque agréable.

« Tu vas tirer ? »

Rufus ne dormait plus. Il ne rêvait pas non plus. De ce fait, le revolver dans sa main était aussi inutile qu’un jouet en plastique.

« Si je le fais, tu vas mourir pour de bon ? »

Le cauchemar émit un vague son. Presque un rire.
Rufus était fier, sûr de lui et de sa force. Il avait affronté un soi-disant ex-SOLDIER sans doute dopé à la mako comme les autres, sans pour autant douter de ses chances. Mais là, toute l’arrogance du monde ne suffisait pas pour se prétendre à la hauteur de cet adversaire. Il pouvait mettre en joue Sephiroth ; mais il serait déjà mort avant de pouvoir presser la détente. Et son règne en tant que Président se terminerait avant même d’avoir commencé.

Si seulement il dormait, si seulement il pouvait dormir. Rêver. Si seulement ce n’était qu’un cauchemar.

« Tu es mort. »

« Il paraît. »

« Tu viens te venger ? Après mon père, je suis la nouvelle cible ? »


Sephiroth sembla réfléchir, comme s’il n’avait aucun souvenir d’avoir tué le président ShinRa. Puis il se contenta d’hocher la tête.

« Je ne cours pas après la vengeance. En fait, nous avons plutôt un objectif commun et je venais en discuter. En souvenir du bon vieux temps. »

« Ne te fiche pas de moi. »
le ton de Rufus ne masquait ni le dédain ni l’injure. À peine une inquiétude plissa son front alors qu’il réfléchissait à comment se sortir de cette situation. Il ne voulait pas crever bêtement comme son père au bout de la lame de Masamune.
… Tiens ? Il le remarquait à peine, mais Sephiroth n’avait pas son arme à la main.

« Tu les as vus toi aussi. Les arbitres du destin. »

L’expression de Rufus dut le trahir, car Sephiroth esquissa un sourire.

« Voilà qui rend les choses plus simples. Les arbitres ne choisissent pas au hasard. Ils se montrent à ceux qui ont le plus contribué à protéger, ou au contraire cherché à détruire, cette planète. Tu ne pouvais pas être épargné ; ou bien préfèreras-tu le luxe de l’ignorance ? »

« Je ne comprends pas un mot de ce que tu dis. Si tu n’as pas l’intention de te venger de moi, pourquoi me tirer du lit ? Tu es là pou -  »


Rufus ne put finir sa phrase ; Sephiroth tendit un bras vers lui et soudainement un voile noir tomba devant ses yeux. Puis il se déchira en une multitudes de scènes se succédant à une vitesse insupportable. Pourtant Rufus eut l’impression d’avoir déjà vécu chacune d’entre elles.

Un instant il se tenait dans son bureau en regardant l’horizon avec appréhension. Un faisceau lumineux jaillit en sa direction, une attaque mortelle, et il chercha à s’en protéger vainement en se recroquevillant alors qu’autour de lui tout explosait.
Puis il se retrouva, sans avoir bougé, dans une minuscule pièce. Un L au dessus de sa tête pour lui rappeler qu’il était le perdant. « un L pour lamentable ». Il se vit hilare, délirant à cause de la douleur et – oh, la douleur. Son corps sembla se rappeler de chaque blessure occasionnée par la déflagration et la chute dans l’abri. Des côtes et un talon brisés, plusieurs coups successifs à l’arrière du crâne, les lacérations de part et d’autre de ses membres, une contusion au dessus de sa tempe gauche suffisamment importante pour endommager son œil de façon irrémédiable. Chaque blessure, une à une, se grava dans le corps de Rufus sur les lèvres duquel un hurlement se dessinait sans pouvoir réellement s’extraire. Une ombre se rapprocha de lui comme une énième menace, et il crut s’évanouir.

Aussi vite qu’elles étaient apparues, les images disparurent et Rufus se retrouva dans sa chambre, sans la moindre douleur. Sephiroth s’était penché à sa hauteur et souriait.

« Tes réactions sont presque aussi amusantes que celles de Cloud, si j'avais su je serais venu plus tôt. Pourtant tu n’as vu que le prologue. »

« Le… quoi ? »

« Le prologue de ton avenir. »


Rufus chercha à se relever et Sephiroth l’empoigna par les cheveux. Avant qu’il ait pu appeler de l’aide, de nouvelles images assaillaient son esprit.
Une chaîne autour de sa cheville, la faim, le froid, l’adrénaline, la honte, la survie, la survie la survie - les semaines dans la grotte glacée, l’eau qui n’arrêtaient pas de monter, cette ombre se rapprochant de lui et parvenant à s’infiltrer dans son corps malgré sa lutte. Flash. La maladie rongeant son bras malgré le rétablissement de ses blessures. La honte de cette nouvelle défaite, les visages inquiets autour de lui alors qu’il affirmait d’une voix un peu trop froide qu’il allait bien. Reno saisissant son poignet pour lui démontrer que non, il n’allait pas bien. La honte encore, et plus sourde, l’inquiétude que ce mal soit contagieux.
Flash. Evan. « Tu peux m’appeler le président idiot. »
Un autre flash. Trois hommes ressemblant beaucoup trop à Sephiroth pour que ce soit une coïncidence. Le mépris, le dédain, la colère que ces êtres lui inspiraient, des sentiments gravés dans son corps alors qu’il n’avait jamais vécu ces instants. Les cartes de Tseng et Elena tachées de sang à ses pieds et la rage sourde qu’il avait du contenir alors qu’il rêvait de tendre son bras pour briser le cou de ce petit rebut.
Les images amenaient avec elles leur lot de sentiments, comme des souvenirs d’une vie qu’il aurait oublié. Qu’il n’aurait… pas encore vécu.

L’obscurité de la chambre l’accueillit à nouveau et il mit un moment à réaliser qu’il pouvait bouger librement. Que son œil pouvait voir. Qu’il n’avait mal nulle part.
Sephiroth se tenait toujours près de lui et il se recula brusquement. Le visage du SOLDIER était éclairé par un amusement certain.

« Pathétique, n’est-ce pas ? Voilà la route tracée pour toi. Tu vas partir en quête de la terre promise en écoutant les conseils d’Hojo, et au final tu ne réussiras qu’à réveiller les gardiens de la planète. Comment était l’explosion ? »

Rufus ramena un bras en travers de son torse comme s’il cherchait à protéger des côtes brisées. Non… il n’avait rien.

« Pour tout t’avouer, cette partie du futur ne me dérange pas. Tu peux persister dans cette voie ; je ne me lasse pas de voir la Tour voler en éclat en même temps que ton petit empire. Mais ce n’est pas ce que tu veux, n’est-ce pas ? »

« … Tu n’as pas ce genre de pouvoirs. Voir l’avenir, et... »

« Mais ce n’est pas mon pouvoir. Tu n’as pas encore compris ? »


Les créatures qui avaient recouvert la Tour comme un épais brouillard… quel était le rapport ? Est-ce que c’était vraiment ça, son avenir ? Tout ce qu’il y avait vu était une succession de malchance, et une image d’un lui fatigué et presque humble qui lui faisait horreur rien qu’à y repenser. Il essayait d’ignorer les bribes de positif qui avaient germé en même temps, les sourires plus reposés sur le visage des Turks, cette familiarité entre eux, ce lui du futur qui une fois guéri regardait en avant avec une certaine sérénité.
Non, ce n’était pas son avenir ; il ne pouvait pas avoir un avenir détaché de celui de la ShinRa company, pas après tout ce qu’il avait fait pour arriver là.

« Qu’est-ce que je dois faire ? » s’entendit-il prononcer. « Qu’est-ce que je dois faire pour empêcher ça ? »

Il releva les yeux vers Sephiroth. Le SOLDIER n’eut pas l’air surpris très longtemps.

« Ne t’en fais pas, je ne compte pas te demander de joindre nos forces. Mais si tu veux vraiment un destin différent, alors… il va falloir te battre. Tu as vu ce qu’un chemin te réservait ; dis-toi que maintenant tu es à un carrefour et qu’il ne tient qu’à toi d’en choisir un autre. »

« Et concrètement ? » Rufus s’impatientait.

« Considère cet avertissement comme une faveur de ma part. Reste en dehors de mon chemin. Me poursuivre te mènera d’une façon ou d’une autre à ta perte. » Il s’avança et le président fit plusieurs pas maladroits en arrière. Il cherchait à récupérer son arme par réflexe lorsque Sephiroth se saisit de son bras.
« Si tu tiens à préserver tes hommes, fais en sorte qu’ils ne me croisent pas. Je n’hésiterai pas. » Flash. Le corps de Tseng transporté sur une civière. On ne sait pas s’il s’en sortira. Rude et Reno inconscients alors que l’homme au visage si familier se rapprochait en riant. Il ne l’avait jamais vu et pourtant--- Kadaj. "On a perdu toutes traces de Tseng et Elena. Pardon, patron. On va..."
Sous sa manche, il pouvait sentir la maladie se répandre comme une boue noire et visqueuse et menacer de recouvrir son corps.

« Lach--- »

« Passe le bonjour à Cloud. » la voix près de son oreille n’était plus qu’un souffle et lorsqu’il se retourna, il était seul dans la chambre.

… est-ce qu’il dormait ? Ça ne pouvait être qu’un cauchemar. Les images continuaient à se succéder sans qu’il puisse réussir à se calmer.

Et finalement le cri qu’il avait si longtemps retenu finit par franchir sa gorge. Rage, impuissance, des sentiments cette fois bien ancrés dans le présent. Rufus se laissa tomber contre une commode et renversa tout ce qui était posé dessus, brisant plusieurs bibelots sans importance et un cadre photo qui tomba à ses pieds. Le portrait le représentait adolescent, aux côtés d’une jeune fille ; et pendant longtemps il avait cru que son avenir se trouvait là. Et maintenant…

Jure-le sur leurs têtes.

Il se saisit de son bras avec cette impression que la maladie continuait à progresser et couvrirait bientôt son corps entier de plaques noires ; ce n’est que lorsqu’il arracha la manche de son haut et constata qu’il n’y avait rien sur sa peau qu’il réalisa, lentement, ce qui s’était réellement passé.
Et il se laissa tomber à genoux sur le sol.

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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyMar 26 Mai - 0:51

There's no agree to disagree. (2)
Les nuits sont étrangement calmes. Étrangement douces. Mais à vrai dire, Reno ne sait pas vraiment pourquoi il les trouve ainsi, depuis peu. En quoi cela changerait des nuitées précédentes ? Le ciel de Midgar, assombri par l'heure avancée et épaissi par des nuages de pollution, a toujours été le même. L'ambiance des quartiers qu'il fréquente sur son temps libre, quartiers desquels il rentre probablement, n'a en rien changé. Le calme qu'il vient de retrouver en passant faire une dernière fois un tour de garde près du nouveau Président n'a rien d'inhabituel. Après des événements aussi mouvementés, aucun membre de l'équipe des Turks ne cracherait sur un peu de répit. Aucun, à part le roux, que l'incompréhension de sa propre pensée agace.

Comme s'il fallait qu'un retour à la normale soit étrange.
Un plateau s'est écrasé sur des milliers de personnes, et alors ? Peu de temps avant, un réacteur a explosé, une gare a pris feu... Midgar a toujours été comme ça. La capitale se régénère, et les passants sont tellement préparés à toutes les calamités possibles et inimaginables que tout cela les laisse à présent dans l'indifférence la plus totale. Tout cela ne fera pas bien grand bruit - à peine les médias couvriront-ils les murmures des bidonvilles puisque la ShinRa les surveille.

Voilà, ce doit être ça. Il n'y a donc rien d'étrange. Et c'est mieux comme ça, probablement.

Reno arpente silencieusement les allées, marquant son passage de l'éclair rouge que le balancier de sa queue de cheval laisse derrière son dos. Un de ses collègues ne doit pas être bien loin de lui. Ce n'est d'ailleurs pas encore au roux de monter la garde, son tour est le prochain. Mais il faut croire que ses pas le reconduisent toujours dans cet Tour, à cet étage ou au plus près de celui-ci. Il faut croire qu'il ne sait plus comment faire taire l'ennui qui le ronge sitôt son service terminé. Il faut croire qu'il se met même à arriver en avance, maintenant, pourvu que ça tue un peu le temps. Il pourra toujours rétorquer, cependant, que depuis les récents événements les Turks n'ont plus vraiment d'horaires. Il faut aussi croire qu'il préfère philosopher sur l'étrangeté de la nuit après avoir une nouvelle fois découché, que d'-

Un cri, puis un bruit de casse. Provenant de Rufus Shinra, provenant de la chambre de Rufus Shinra.

Ah, voilà, ça, c'est quelque chose d'étrange. D'absolument inquiétant, même, maintenant qu'il s'accompagne d'autres bruits similaires.

Avant même de se demander comment une bagarre aurait pu éclater dans une chambre surveillée dans laquelle on avait la certitude que Rufus était seul, Reno pense à l'urgence. A un mauvais pressentiment, lui dont l'instinct est rarement faillible. Ni une, ni deux, le Turk accélère le pas vers la porte de la chambre avant de s'accoler au mur près de la poignée. S'il y a un intrus dans la pièce, il se fait discret hormis la casse qu'il a pu entendre. C'est tout sauf bon signe. Reno regarde à gauche, puis à droite. Tâche de faire signe au Turk le plus proche, pour lui signaler l'anomalie. Puis il force la porte et part seul à l'assaut.

N'écoutant que son instinct, Reno se rue dans les appartements de son supérieur, son rod brandi avec fermeté. Seul le calme, étrange, pesant, répond à son entrée vigoureuse. Ce calme qu'il déteste du plus profond de son âme. Après un élan qui l'a porté sur quelques foulées, il s'arrête au milieu de la pièce et constate, hébété, que Rufus n'est aux prises avec aucun assaillant.

Cette stupeur passée, Reno baisse le nez vers le Président. Celui-ci semble pourtant bel et bien dans un état qui laisse supposer qu'il a été tiré du lit et mis au sol par quelque chose, et tout ce qu'il y a par terre trahit l'existence passée d'une lutte. Le coupable s'est peut-être déjà enfui. Il faut impérativement que le Turk apprenne de quoi il en retourne auprès du premier intéressé.

Alors le roux tend sa main libre vers son employeur pour lui proposer de l'aider à se relever, n'étant toutefois pas du genre à aller relever et choyer quelqu'un qu'il voit à terre mais qui semble encore pouvoir se servir de ses deux jambes.

— Patron ? Il s'passe quoi ?


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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyJeu 4 Juin - 19:58

There's no agree to disagree.
Pendant ce qui semblait être une éternité, Rufus resta prostré au sol à regarder devant lui d'un air absent. Les informations à assimiler se bousculaient dans un brouhaha tel qu'il ne réalisa pas tout de suite que la porte de la pièce s'était ouverte et qu'il n'était plus seul.
Lorsqu'il tourna la tête vers Reno, il crut d'abord à une autre vision. Les expressions du Turk se succédaient dans sa mémoire, superposées au visage devant lui, des expressions qu'il n'était pas sûr d'avoir déjà vu sur ce visage - pour au final laisser place à la réalité. L'homme qui se tenait devant lui était réel. Ancré dans le présent. Il n'avait pas ses traits fatigués qu'il avait pu entrevoir, pas non plus cette inquiétude constante dissimulée derrière une expression joviale - c'était le Reno qu'il connaissait. Pas une apparition, pas un aperçu du futur.

Rufus en était tellement soulagé qu'il ne chercha même pas à remettre son masque professionnel ou à détourner le regard. Il avait rarement été aussi soulagé de voir quelqu'un et ne l'avait que plus rarement encore laissé voir sur son visage.

Le président finit par réaliser l'état de la pièce autour de lui, l'état de ses vêtements, et bien que le nom de Sephiroth restait suspendu à ses lèvres il ne parvenait pas à donner cette réponse.

Si tu tiens à préserver tes hommes...

Il chassa aussi loin que possible le fantôme qui semblait encore hanter cette pièce et faire peser sur lui la menace écrasante d'un futur désastreux au moindre faux pas.

« J'ai fait un cauchemar. » Il regarda la manche arrachée de son haut et son bras sans le moindre stigmate. « Un peu trop réel... »

Rufus accepta la main tendue en sa direction pour se relever et, malgré les bouts de verres épars et ses pieds nus, repoussa d'un pied sur le côté le désordre comme s’il pouvait par là-même repousser ce qu’il avait vu. Ce n’était pas aussi facile ; lorsqu’il se fit ce commentaire ironique à lui-même, il ne put s’empêcher de grimacer.
Il n’avait pas lâché la main de Reno et avant que le Turk puisse faire un mouvement, le président réduisit la distance entre eux et enfouit son visage dans le creux de son cou.

« Ne bouge pas. » il avait encore une certaine maîtrise de sa voix ; celle-ci ne trahissait que légèrement le tumulte sourd que l’homme cherchait à apaiser en s’accrochant de toutes ses forces à une présence bien réelle et cette fois sans la moindre menace.
Il serrait assez fort le col de Reno pour sentir la morsure de ses propres ongles à travers l'épaisseur du tissu. Peu importait, du moment qu’il parvenait à calmer ses tremblements et à mettre ses idées au clair.

« Juste une minute. »

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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyVen 5 Juin - 19:54

There's no agree to disagree. (4)
Un cauchemar, vraiment ?

Observant sans le vouloir la manche déchirée du haut de nuit de son employeur, Reno se demande bien à quoi peuvent ressembler les cauchemars d'un des hommes les plus influents de ce monde. Quand on n'a pas connu le froid, la faim, le manque, ou toutes sortes de désagréments de ce genre, qu'est-ce qui peut torturer, faire peur ? Bah, il y a toujours la mort, la solitude, et sûrement d'autres secrets, si le Turk peut supposer que n'importe qui a de la merde sous son tapis indépendamment de sa place dans le monde. Il se surprend alors à être curieux : pour en arriver au point de tout envoyer valdinguer sur son passage, sur quelle strate de carapace ça l'a piqué ? Le comble serait que Rufus ne le sache même pas, ne s'en souvienne même pas. Ou qu'il s'agisse d'un rêve complètement incohérent. Même le sommeil n'est pas un bon allié ! Voilà en partie pourquoi le roux lui-même ne dort pas, ou peu. Il ne fait même pas confiance à sa propre tête dès lors qu'il doit lâcher la bride. Foutue déformation professionnelle...

Il tique un peu, puis reporte son attention non plus sur le Rufus de ses pensées, mais sur celui encore accroupi devant lui.

— Évitez d'en faire trop souvent, ou bientôt z'aurez plus de meubles.

Une des mains du Président s'approche de la sienne, alors il la saisit pour attirer le jeune homme à lui et ainsi lui permettre de se redresser. Mais au moment exact de ce contact, tout semble vriller autour de Reno. Les tesselles et tessons, préalablement repoussés du pied par Rufus, tressautent de nouveau. Un acouphène désagréable glisse dans ses oreilles. Quand Reno relève la tête, le visage de Rufus n'est pas le même que celui devant qui il vient de préconiser d'éviter à l'avenir les terreurs nocturnes - comme si c'était possible de le faire. Sali, les traits tirés de fatigue, de ses lèvres s'échappent de vagues paroles avant que blond tout entier ne s'effondre subitement. Reno se voit alors, bien plus qu'il ne le fait, s'élancer en avant et apostropher son supérieur d'un "Monsieur le Président !" dont il ne reconnaît même pas l'intonation.

Quelques secondes semblent flotter dans les airs, alors qu'en réalité une seule s'est écoulée, avant que le Turk ne se rende compte qu'il s'est projeté dans une fiction. Face à lui, Rufus est parfaitement redressé, comme s'il n'était jamais tombé par terre. Bien, ce doit être le cas, et Reno doit probablement être en train d'avoir une sorte de rêve éveillé. Alors que son regard glisse du sol à leurs deux mains entrelacées, quelque chose le perturbe de nouveau. Comme une ombre irréaliste qui s'immisce entre eux, pour tacher la main du Président de noir... D'accord, ça va, il a compris, il vérifie que tout aille bien avec le Président et il se prend un café, ou même deux ou trois. Pour le repos, on verra une fois son service pass-

Ah, bon, d'accord, il n'est pas tiré d'affaire de sitôt. Voilà que Rufus s'est accroché à lui comme une sangsue, pour poser sa tête contre sa jugulaire. Ça aussi, c'est une hallucination surréaliste ? Pas vraiment. Ça ne lui laisse pas la même impression, le même vertige. Il sent vraiment son propre pouls, régulier, contre la peau tiède du blond. Des mèches cendrées viennent réellement lui chatouiller le creux de l'oreille comme le ferait des plumes de Chocobo, en toute légèreté. Allons bon.

Le roux, impassible en dépit de toutes les sensations qui l'ont traversé, qu'elles soient réelles ou factices, finit par soupirer.

— OK, ça roule.

Mais surtout, il ne peut pas ignorer la traction sur le col de sa chemise, qui menace de déchirer le tissu de son uniforme de la même manière que le pyjama de Rufus quelques temps plus tôt. Pour que celui-ci en vienne à s'agripper avec la force du désespoir, c'est que le cauchemar, quel qu'il soit, était sacrément costaud. La casse ? Ça peut arriver pour n'importe quoi. Mais Reno a la conviction que pour qu'il en arrive à ça, et quoi que ça implique, c'est que Rufus a dû sacrément être secoué.

Voyant que Rufus est toujours aussi crispé sur lui, Reno finit par ajouter :

— Eh, t'inquiète pas, j'vais pas m'envoler...

Au diable le vouvoiement. Après tout, est-ce qu'on peut dire qu'il s'adresse au Président, là ? Sa garde n'a pas encore commencé, il ne travaille pas encore - bien qu'il se soit résolu à intervenir face à ce qu'il pensait être un grand danger. Il suppose donc que là, ils sont juste deux hommes qui se font face, le premier étant à cet instant une sorte d'enfant effrayé qui cherche du réconfort avec un désespoir qu'on ne lui soupçonnait pas. Un Turk ne peut pas répondre à ça. Reno tout court, en revanche...

Reno tout court, en revanche, il commence à mélanger les torchons et les serviettes. C'est devenu trop facile - ou plutôt trop difficile - de mettre tout ce qui l'empêche de dormir sur le compte de son activité professionnelle et tout ce qui lui fait passer une bonne nuit sur le reste. Mais le secteur 7 lui a donné une sacrée leçon de vie : pour être partis écraser des milliers de civils "pour le travail", c'est qu'ils sont avec Rude, quoi qu'ils en pensent pour se défendre, de sacrés fils de pute. Vous savez quoi ? Mieux vaut embrasser cette réalité pour avancer que de se fustiger de manière contreproductive. On verra bien ce que l'avenir lui réserve : châtiment ou impunité ? La roue tournera, et Reno fera avec, il suppose.

Et celui qui a laissé faire tout ça, il l'a contre lui. Le pire, c'est que Reno a fini par lui rendre son étreinte. La réalité, il l'embrasse littéralement. Il la tient là, alors que Monsieur Shinra IIème du nom se montre sous un autre jour. Le roux est convaincu qu'il ne s'agit là que d'une des nombreuses facettes de son plus haut commandant. Rien de plus, rien de moins. Il suppose que c'est quelque chose que d'autres pourraient voir, s'ils étaient arrivés là à sa place.

Mais est-ce que quelqu'un peut seulement avoir sa place... ? Bien sûr. Reno n'a aucun privilège, et si les Turks sont remplaçables, c'est que les hommes aux côtés de Rufus le sont aussi. Peut-être que Tseng a déjà essuyé des larmes de crocodile présidentielles et qu'il ne sera pas le dernier à le faire, allez savoir. Peu importe. Reno ne préfère pas laisser vagabonder son imagination, tout comme il ne laisse pas vagabonder sa main dans les cheveux de Rufus - manquerait plus que celui-ci croie qu'il profite de la situation. Tout ça, c'est de l'énergie perdue : s'il réfléchit trop, il en tirera des conclusions inutiles, et s'il agit trop, Rufus lui en fera payer les conséquences. Autant simplement en rester là, et rester là, dans cette étreinte tiède comme l'air nocturne au dehors. Son regard, d'ailleurs, se lève vers la fenêtre de la chambre, sur laquelle il voit un fragment terne de leur reflet.

S'il s'en lave indéfiniment les mains, est-ce qu'elles seront noires comme celle qu'il a hallucinée... ?

HRP : Grosse flemme de changer le header j'avais une idée précise de GIF mais Internet m'a dit non alors tant pis !


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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyMer 12 Aoû - 0:35

There's no agree to disagree.
Les minutes défilaient. S’il y avait prêté attention, Rufus aurait eu l’impression que toutes les horloges autour de lui s’étaient figées et qu’il ne lui restait plus comme repère temporel que le Turk auquel il s’accrochait douloureusement. Les battements de son cœur qui résonnaient contre son oreille, le son de sa respiration, sa voix – s’il ne prêtait attention à rien d’autre, il avait l’impression, doucement, d’être bien de retour dans la réalité. Dans une réalité qu’il connaissait, pas celle d’un futur hypothétique… non, pathétique.

Rufus cherchait, sans grand succès, à effacer de sa mémoire ce qu’il avait vu. Tout ça n’était sans doute qu’un mauvais rêve causé par l’enchaînement des récents évènements. Après tout, quelques jours plus tôt, il était encore à Junon à regarder dans une retranscription en direct, s’effondrer la Plaque d’un secteur entier de Midgar. Les rapports officiels tenaient AVALANCHE pour responsables, mais ses propres sources lui avaient confirmé qu’il s’agissait d’un ordre de son père déguisé en attentat. Il avait eu vent de ce projet des jours plus tôt et s’était dit que non, ce vieux fou n’irait pas aussi loin. Et pourtant…
Sa propre impuissance l’avait dégoûté et encore une fois, Rufus était resté spectateur. Et puis, comme il n’y pouvait plus rien, il avait fait ce qu’il faisait de mieux ; profiter de la situation pour la retourner en sa faveur. L’intrusion d’AVALANCHE était la diversion parfaite pour revenir sur le devant de la scène. Rufus avait pensé à les utiliser pour maquiller la mort de son père mais Sephiroth avait été plus rapide.

Sephiroth…
Ah, rien à faire. Plus il cherchait à le chasser de sa mémoire, plus il revenait, à chaque fois un peu plus net. S’il rouvrait les yeux, Rufus avait peur de se retrouver face à face avec lui. Avec ce garçon qui lui ressemblait tant et qui faisait bouillir le sang battant dans ses tempes. Il n’osait pas relever la tête pour voir à nouveau le visage de Reno disparaître, fondre comme de l’acide.
Lamentable. La voix de son père, même pas encore enterré. Un fantôme de plus qui cherchait à l'affaiblir davantage.

Les bras autour de sa taille firent l’effet de poids à ses chevilles pour le maintenir dans le présent. Des remparts pour faire barrière et empêcher les voix de ricocher davantage. Il était bien là. La voix de Reno, bien réelle, achevait de lui rappeler où et quand il se trouvait.
Ils étaient dans sa chambre, dans la tour ShinRa qu'il avait enfin pu rejoindre après des années à l'ombre. Cette Tour qui était à lui désormais. Cette Tour qui se tenait au sommet du monde. Voilà où il était, pas dans un ridicule sanatorium à des kilomètres de toute habitation... pas dans un fauteuil roulant.

Peut-être qu’il avait réellement fait un simple cauchemar après tout. Il devait s’en convaincre s’il voulait que les autres le croient aussi – s’il voulait conserver sa propre santé mentale. Ses mains, doucement, relâchèrent leur prise, parcourues de fourmillements à force d’être restées crispées. Il se focalisa un instant sur cette sensation qui n'était pas une douleur fantôme de blessures qui n’avaient pas encore criblé son corps, avant de refermer ses bras autour du cou de Reno.

« Reste ici cette nuit. » L’ordre sonnait comme une plainte plutôt qu’une invitation. N’était-il pas censé être convaincant ?
« Je ne veux pas rester seul. »

Après tout, ce n’était pas une mauvaise idée. Il n’allait pas simplement essayer de dormir après tout ça ; il lui fallait penser à autre chose. Une partie presqu’étouffée de sa conscience n’approuvait pas l’idée de se servir de Reno de cette façon mais c’était ça ou rester seul avec les avertissements de Sephiroth en boucle et l’impression qu’à tout moment il pourrait réapparaître dans la pièce. Le choix était vite fait.

Alors qu’il se redressait avec précaution et relevait la tête pour croiser le regard de Reno – ce n’était pas une expression inconnue qui lui faisait face, et pourtant il se rappela quelque chose, une scène vue si vite qu’il n’y avait prêté attention, cet endroit minuscule dans lequel il avait passé plusieurs heures à délirer, le code qu’il avait pianoté pour ouvrir la porte d'où Reno et Rude avaient déboulé, ce code que son père utilisait partout et qu’il n’avait jamais connu…

Ah, mais bien sûr. Il y avait une façon de savoir si ce qu’il avait vu était bel et bien le futur. Des détails que ni Sephiroth… ni même Rufus, dans le présent, ne pouvaient connaître, et qu’il avait vu de ses yeux.
Il fallait qu’il en ait le cœur net.

« À l’étage, tout de suite. Il faut que je me rende dans mon bureau. »

Lorsqu’il s’éloigna de Reno pour rejoindre la porte, plus la moindre trace de la vulnérabilité qu’il avait laissé s’exprimer pendant d’interminables minutes. De nouveau ancré dans la réalité, le président était en apparence de nouveau fidèle à lui-même. La seule différence était que dans son état normal, Rufus Shinra n’aurait même jamais envisagé de quitter sa chambre portant un pyjama froissé et à moitié déchiré, pieds nus et les cheveux hirsutes.

« Juste une minute. »

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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyLun 21 Sep - 22:49

There's no agree to disagree. (6)
Reno fait mine d'être déçu quand Rufus rompt leur étrange étreinte. Le soupir qu'il pousse dissimule davantage sa surprise d'un tel changement de comportement qu'il n'est sincère - des ordres contradictoires de la part du nouveau Président, depuis quand ?

— Ouais, c'est ça, "une minute"... T'es sûr que ça peut pas attendre un peu plus, genre ?

Il laisse passer une ou deux secondes pour profiter du sous-entendu graveleux avant d'ajouter :

— ... 'Fin j'sais pas, t'as quoi à faire à c't'heure-là ? Et t'y vas comme ça ?

Parfait, il se montre aussi stupide et ridicule qu'il se sent devant l'état d'urgence incompréhensible de son supérieur. De quoi, il l'espère, faire réagir Rufus un peu plus... Normalement.

Parce que là, la situation n'est pas normale. Le Turk, qui espère encore naïvement que tout filera droit maintenant qu'AVALANCHE fait profil bas - et que Shinra Senior fait profil très bas, estime qu'il a eu son quota d'extraordinaire ou d'exceptionnel à gérer pour, disons, une bonne grosse semaine. Rufus a fait un cauchemar, point. Pourquoi rester aussi agité ? Pourquoi en arriver là ? Est-ce que ça se passe comme ça à chacune des mauvaises nuits du Président, pots cassés compris ? En fait-il souvent, d'ailleurs ? Et pourquoi est-ce que Reno a l'impression de passer à côté d'un truc énorme en ne parvenant pas à répondre à ces questions ? Ce n'est pas comme si son travail consistait à marchander du sable ou chanter des berceuses, de toute façon.

En revanche, il peut d'expérience considérer qu'il ne faut pas prendre les directives de Rufus pour paroles d’Évangile alors qu'il est dans un tel état. Il peut aussi, et d'ailleurs il le doit, veiller à ce qu'il ne se retrouve pas dans des situations dangereuses. Il va falloir couper la poire en deux : soit il arrive à le persuader de retourner se coucher sans être trop insubordonné et sans trop marcher sur d'autres plate-bandes - après tout il ne s'appelle pas Tseng, soit il le laisse avoir son délire d'heures supp' en pyjama mais il le suit. Dans tous les cas, c'est une bonne galère nocturne qui s'annonce pour lui. Mais bizarrement, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Peut être même que ça l'amuse.

Enfin, ça l'aurait amusé s'il n'y avait pas eu ce regard étrange, cette supplique, ouais, voilà, ce Rufus suppliant... Et pas suppliant comme un beau spécimen qui en redemande encore au lit, non... Reno secoue mentalement la tête. D'une part, pour effacer cette image mentale aussi délicieuse qu'elle est inappropriée à la situation - la fatigue n'aide vraiment pas. D'autre part, pour se remettre ladite situation en tête : Rufus semble travaillé par un cauchemar apparemment violent. Il n'est pas dans son état normal.

Nouveau soupir de la part de Reno, alors que le blond qui occupe actuellement toutes ses pensées semble encore lui tourner le dos.

— ... J'vous suis, mais ça a intérêt à en valoir la chandelle.

Il ne manquerait plus qu'il n'y ait rien parce que Rufus l'aurait juste imaginé dans son sommeil... Ce serait le plus probable, mais d'un ennui... Et après quoi, Reno le ramène au lit, et ça s'arrête là ? Oui, très certainement. Même pas de quoi en faire un rapport à Tseng. Tout ça pour ça... Il va lui falloir plus que deux ou trois cafés en sortant de là, finalement.


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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyVen 8 Jan - 15:18

There's no agree to disagree.


Sans vérifier si oui ou non Reno le suivait, Rufus s’était déjà précipité dans le couloir. À cette heure de la nuit, ils ne croiseraient personne à part quelques fantassins sans nom qu’il serait facile de virer s’ils posaient la moindre question. Ca, c’était ce que Rufus se serait dit si son cerveau n’avait pas été en pilote automatique. Il y avait encore une façon de prouver que tout ça avait bien été un rêve, ou que Sephiroth s’était joué de lui pour le piéger.

Dans le noir complet, l’immense bureau paraissait encore plus hostile et froid. Rufus avait beau avoir convoité cette place aussi longtemps que ses souvenirs remontaient, il n’y avait pas un seul bon souvenir. (À part peut-être celui, récemment, d’avoir pris place dans le fauteuil.)

Il n’alluma que quelques lampes et se dirigea mécaniquement vers l’un des nombreux coffres de son père. Il n’avait jamais connu la combinaison, mais se souvenait simplement avoir entendu son père et Heidegger plaisanter au sujet du président incapable de mémoriser une autre série de chiffres. Enfant, Rufus avait même demandé de laquelle il s’agissait avant qu’on lui intime de se taire.

… Celle qu’il avait vu dans ces supposés souvenirs du futur nimbés de douleur était trop improbable. Sans doute un simple espoir qu’il s’était inventé. Il regarda le clavier numérique. Hésitation.
Reno, derrière lui, devait se demander s’il y avait une montagne de mythril cachée dans ce coffre dont le nouveau président venait de se souvenir, ou quelque chose comme ça.

Non le contenu importait peu. Il restait figé devant la petite porte blindée comme si un autre fantôme du passé, ou du futur, ou Sephiroth en personn, allait en surgir si…
Mais rien ne se passerait s’il n’essayait pas. Alors, chiffre après chiffre, il pianota sa date de naissance. Trop improbable, vraiment. Comme si ce vieux fou s’en souvenait. Comme s’il avait eu assez d’estime pour lui pour utiliser cette combinaison là. Comme si----

Deux bip successifs, l’écran s’éclaira en vert, et la porte s’ouvrit sur une pile de feuilles jaunies mais conservées avec soin, un portrait de sa mère plus jeune et quelques photos.

Impossible.
Sephiroth ne pouvait pas savoir ça. Si ce n’était pas une coïncidence, il restait…

Rufus traversa le bureau pour essayer l’ordinateur présidentiel, qu’il avait poussé sur le côté afin d’installer le sien mais pas encore débranché ; le code était identique. Pareil pour le tiroir verrouillé contenant des dossiers sur Neo Midgar et des recherches diverses. Pareil. Pareil. Le code était le bon partout. Lorsque l’adrénaline redescendrait, il aurait le temps de penser à ce que ça sous-entendait sur ce que son père pensait réellement de lui. À ce que le contenu du coffre fort, portraits de famille moins officiels que ceux connus du public et lettres adressées à celle qui n’était pas encore Madame Shinra à l’époque, signifiait.

Pour l’instant, frénétiquement, il continuait à retourner chaque partie de la pièce jusqu’à ce qu’il se rappelle qu’il restait une information que lui seul pouvait connaître et qui achèverait de rendre réel ce futur cauchemardesque.
De nouveau il se tenait devant le bureau. Il chercha d’abord à l’aveugle, avant de perdre patience et de s’accroupir pour regarder directement. Ah…

Il était bien là. L’interrupteur si discret qu’on ne pouvait pas le sentir au toucher, engravé d’un L.
Un souvenir de sa jeunesse, quand il avait encore de l’estime pour son père, et pensait à sa sécurité.

« Je mettrais une issue de secours. Avec un L pour Lamentable »

Rufus recula de quelques pas avant d’actionner le bouton ; une trappe s’ouvrit aussitôt sous le bureau, trou béant menant quelques étages plus bas dans un bunker. Et cette information, il ne pouvait la tenir que de… lui-même. Son futur. Personne d’autre ne pouvait savoir ça. Sephiroth ne pouvait pas l’inventer.

Rufus se laissa tomber sur ce fauteuil qui était désormais le sien, les mains recouvrant son visage alors qu’il éclatait d’un rire nerveux.

« Il n’a pas menti. » l’attaque sur la Tour, l’explosion, la maladie… tout ça, s'ils suivaient le même chemin.
« La Terre Promise et Sephiroth... On n’est pas dans la merde. »

Parler comme ça n’était pas son genre mais il avait, pour l’instant, complètement oublié la présence de Reno.

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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptyVen 8 Jan - 19:04

There's no agree to disagree. (8)
Reno suit le Président sans broncher. Élancé avec lui vers le dédale de couloirs, éclairés différemment à cette heure tardive de la nuit mais toujours abondamment, le roux pose sur les lieux un regard pour lequel on oublie vite d'opter lorsque l'on est rompu à l'exercice de la pérégrination dans la Tour ShinRa. À l'inverse des quelques milliers d'employés de la tentaculaire compagnie, un Turk ne doit jamais faire abstraction de son environnement pour mieux faire son travail. Alors, comme il a appris à le faire il y a déjà bien des années, il observe le couloir comme si c'était la première fois qu'il le voyait. Pas pour rejouer la joie d'entrer dans la compagnie (où était-elle, la joie, d'ailleurs ?). Mais bien pour remarquer plus vite tout ce qui pourrait clocher.

Rien à signaler de plus que le capharnaüm laissé par Rufus dans sa chambre. C'est déjà ça. Les plantes décoratives en plastique sont à leur place, aucun néon ne grésille ou ne clignote, aucune trace d'intrusion n'est à noter, et évidemment, à cette heure-ci, il n'y a pas âme qui vive. Toutefois, si le commandant en second des Affaires Générales ne remarque pour l'instant rien d'anormal, quelque chose en lui l'amène à penser qu'il n'est pas encore au bout de ses peines pour cette nuit. Comme un coup de poing bien placé près du sternum, rendant son souffle un peu plus court. Quelque chose venu du fond de ses tripes, qui appelle à la montée d'adrénaline. Non, le danger qui les guette n'est pas de ceux qui se voient dans le décor, et il a bien fini par s'en rendre compte quand Rufus a passé les portes sur son bureau.

Et là, , ça va en valoir la chandelle.

Parce qu'alors que le Président commence à mettre ses quartiers sans dessus dessous, Reno découvre de la nouveauté, sans faire semblant, dans une pièce qu'il a pourtant maintes fois surveillée, une pièce dans laquelle il a été convoqué si souvent qu'il en a très vite perdu le compte. Des recoins, des cachettes, des faux fonds de tiroirs, des coffres s'ouvrent pour la première fois sous ses yeux. Il n'est pas étonné de les savoir là, il en soupçonnait même l'existence depuis longtemps, mais les voir à l’œuvre, c'est encore autre chose. En général, quand on en vient à aller puiser dans ses ressources cachées, c'est qu'il y a une urgence à régler, pas vrai ? Ce n'est pourtant pas des coffres blindés de Gils qui se trouvent ici. En revanche, comme il l'imaginait, le bureau du Président renferme de nombreux papiers, qui doivent certainement contenir toutes les affaires les plus délicates - et les plus puantes - de Midgar et ses alentours. Secrets d’État, confidences, messes basses, plans de secours allant du B à l'omega... Ouais, il faut au moins ça, pour se prétendre homme de pouvoir. Des secrets, beaucoup de secrets. Des secrets que Rufus perce un à un, ce soir, pour une raison que le Turk ignore complètement.

Pourquoi cela ne peut-il pas attendre ? Quelle est l'urgence ? Rufus semble vraiment découvrir tout ce qui se cache là, n'ayant connu que leur emplacement jusque-là. Cela pourrait être amusant de se dire que le Président en titre teste simplement toutes les fonctionnalités et les gadgets de son nouveau bureau, mais ce serait être le plus grand des idiots de sauter sur une telle conclusion en oubliant deux facteurs importants : il est on ne sait quelle heure du putain de matin, pas dans un cinq-à-sept entre deux rendez-vous avec des officiels, et tout ceci se fait sous la supervision d'un Turk, ce qui est assez inédit.

Oui, tiens, attendez une minute. Rufus ne se soucie même pas de rendre bien visible la saisie de ses codes confidentiels... D'ailleurs ceux-ci laissent à désirer vu qu'il n'y en a qu'un seul. Quoique, Tseng objecterait que dans une situation d'urgence, la rapidité d'exécution des procédures est à privilégier sur le reste. Mais tout de même... Ce code, vraiment ? Même le mot de passe de l'ordinateur que Reno utilise pour ses loisirs est plus sécurisé que ça... Mais là n'est pas la question.

Rufus lui montre tout. Soit parce qu'il est dans un état tellement second qu'il ne se rend même plus compte de ce qu'il fait ni de qui se trouve autour de lui, soit, tout au contraire, parce qu'il souhaite très exactement que Reno assiste à cette razzia en bonne et due forme de la plus haute place de la société midgarienne - et ce même au sens littéral - et n'en loupe pas une seule miette. Eh merde, pourquoi il faut qu'il se coltine un patron aussi paradoxal à longueur de temps, et maintenant même à des heures pas raisonnables ?

Allons bon, mettons de côté l'idée d'un Rufus Shinra pétant un sacré boulon. Non seulement c'est trop logique et facile à déduire pour un homme tel que lui, mais en plus ce scénario est beaucoup trop facile à conclure - allez hop au lit patron et comme personne nous a vus let's call it a night et tout est oublié demain. Non, vraiment, ses sens ne seraient pas en alerte s'il ne s'agissait que de ça.

Rufus est là, dans tous ses états, à lui demander de rester, puis à l'emmener, lui, regarder tout ce qu'il faut faire dans la pièce la plus sensible de tout Midgar en cas d'extrême urgence - la fuite par la porte des coulisses y compris à en juger l'existence d'une espèce d'un point personnel de rassemblement en cas d'évacuation. Reno n'est pas du genre à croire à des signes, mais il ne peut pas seulement croire qu'il assiste à tout ça parce qu'il est arrivé au bon endroit, au bon moment. Rufus aurait très bien pu se rassurer en appelant Tseng à la rescousse - comme si ce n'était pas déjà arrivé après tout. Est-ce que Tseng, directeur du Département des Affaires Générales et second dans l'ombre de la compagnie depuis quelques temps, est lui-même au courant de toute cette mascarade ? Allez savoir, et Reno n'a pas même pas le temps de penser à faire vérifier ça que Rufus l'interrompt déjà par un rire qui fige le roux sur place.

"Terre Promise".

Ses tripes se retournent.

"Sephiroth."

Un séisme secoue son échine bien qu'il se fasse violence pour ne rien en montrer.

Combien d'années, que Reno est parmi ce qu'on appelle aujourd'hui les Turks ? Peut-être bien treize ans. Il a presque été biberonné à l'adrénaline du combat, à l'espionnage, aux interrogatoires musclés, à la paperasse, à la basse mais belle besogne de la ShinRa Electric Power Company. Toutes ces années ont amplement suffi pour que ce système et une grande partie de ses acteurs n'aient plus aucun secret pour lui. Mais s'il y a bien encore une énigme qu'il n'a jamais résolue, c'est celle-là : Rufus Shinra. Là encore, un paradoxe : alors que ces derniers temps il a l'impression d'avoir plus que marché sur les platebandes de Tseng en ce qui concerne sa proximité avec le nouveau Président, c'est comme s'ils devenaient parfaitement étrangers l'un pour l'autre devant le gouffre des non-dits et des secrets qui s'ouvre progressivement devant eux. Et des secrets, plus on lui en dévoile, et plus il y en a de nouveaux, plus graves, plus importants. Sephiroth. La Terre Promise.

— ... Ah, ouais. Ce genre de cauchemars.

Un rêve lié à la mort du Président Senior, qui travaillerait le fils plus ce qu'il ne le laisserait paraître ? Encore une fois, le scénario trop facile. Et puis oh, à d'autres : les Turks savent tous pourquoi Rufus a débarqué à Midgar. Oh, attendez encore une minute...

"Il n'a pas menti."

Oh merde, les dates coïncident beaucoup trop bien...

— Quoi, c'est lui qui t'a dit de venir là ?

Bien sûr, Reno parle de débarquer à Midgar avec ses hommes de main pour en finir avec son vioque et finalement, voir qu'on lui a ôté le pain de la bouche. Mais si Rufus répond que Sephiroth lui a dit de venir dans ce bureau en pleine nuit, il ne serait même pas surpris, finalement. Il soupire.

— Café ?

La nuit ne va pas être longue, elle va être blanche. Bah, pour ce que ça lui change des autres jours...

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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptySam 9 Jan - 0:22

There's no agree to disagree.

Encore un retour à la réalité à cause de Reno, atterrissage brusque mais réussi à la différence de ce qu’il faisait avec les hélicoptères. Peut-être qu’il l’avait traîné ici pour cette raison. Il n’aurait jamais du se trouver là en premier lieu, ce qui caractérisait, en soit, assez bien Reno en général. Jamais là où il devrait être, du moins du point de vue de Rufus. Une anomalie qui le ramenait dans son présent lorsqu’il avait l’impression d’être de nouveau oppressé par ces ombres étranges ou par le souvenir de Sephiroth.

Ah.
Son nom lui avait échappé.

Il avait vu ce qu’il avait fait à Tseng (ce qu’il pouvait lui faire, toujours ces hypothèses et maintenant il pouvait pratiquement affirmer que tout ceci s’était produit, ou en tout cas se produirait) et il n’avait pas besoin d’user de beaucoup d’imagination pour voir devant lui s’empiler les cadavres des quelques personnes en qui il pouvait avoir confiance.

« Tu as la mémoire courte. » il rapprocha le fauteuil du bureau sens dessus dessous pour y poser un bras comme s’il avait oublié l’état dans lequel il se trouvait et pensait faire illusion malgré son air hirsute et son pyjama déchiré en reprenant une prestance plus présidentielle, « C’est moi qui ai appelé Tseng pour le prévenir de mon arrivée. Je prends encore mes décisions tout seul. »

Cette fois ils ne devaient pas s’imaginer pouvoir devancer Sephiroth, quoiqu’il ait prévu.

« La dernière fois que j’ai vu Sephiroth, lui et les autres 1st Class faisaient un boucan insupportable dans un couloir. Après ça, j’ai été… éloigné de Midgar pour les raisons que tu connais. » La vie sauve des Turks, contre sa place de vice président. Au final, ça avait plutôt bien payé. Il suffisait d’être patient.
« On dit qu’il était ici l’autre jour, mais mon père a tout aussi bien pu être tué par un de ces terroristes. »

Il s’écoutait parler sans y croire lui-même, les yeux rivés sur le trou béant dans le sol juste en dessous de lui.

« Reno. »

S’il avançait son fauteuil un peu plus, s’il s’en relevait sans faire attention, il tomberait là dedans. L’issue de secours que son père avait promis à un enfant de 5 ans inquiet de sa sécurité. La contradiction évidente qu’était le simple fait de connaître son existence, menaçant l’équilibre fragile entre son passé et ses souvenirs, et son futur pitoyable. Il avait presque envie de s'y engouffrer et de se laisser tomber.

Derrière lui, à quelques mètres à peine, la photo d'une famille modèle qui n'avait existé qu'un bref instant et dont il ne gardait que des souvenirs amers et la muraille de fer qui s'érigeait entre lui et le reste du monde. Plus haute chaque jour jusqu'à le priver d'air, et peut-être d'humanité.

« J’ai mes raisons. C'est le genre de cauchemars que je ne peux pas partager si je ne veux pas que.. » Que quoi ? Qu'il se réalisent ? Ah, c'était ça l'humanité ? Peut-être qu'il était déjà l'homme lamentable qu'il avait entr'aperçu dans son futur et qui lui faisait horreur.

«Je vous expliquerai tout dès que je le pourrai mais pour l’instant il faut juste… me faire confiance. Peu importe qui a tué mon père, on ne suivra ni la piste de Sephiroth, ni celle de l’Ancienne. Oubliés aussi les projets nébuleux de mon père. Demain à la première heure, je vous recevrai ici tous les trois. » Sans les directeurs, sous-entendait-il,
« … Et je serai un peu plus présentable. »

Une chose était sûre, il ne dormirait pas d’ici-là et la perspective d’un café achevait de lui rappeler l’état de stress nerveux dans lequel tous ses membres restaient crispés.

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MessageSujet: Re: There's no agree to disagree | Rufus & Reno There's no agree to disagree | Rufus & Reno EmptySam 9 Jan - 14:53

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Reno feint d'ignorer complètement le trou béant qui les sépare - et qui représente pourtant le gouffre qui les attend et tout ce que cette discussion nocturne impliquera. Son regard est fixé sur les prunelles bordées de longs cils de son Président.

Et le Président, il cause, il cause. Comme toujours, il cause quand il ne veut rien dire. Il croit pouvoir enterrer ce qui l'agite brusquement, à une heure pas possible, dans ce trou dont le roux ne veut plus jamais entendre parler. Mais Reno n'est pas dupe. Merci, tout ça il le sait bien, puisqu'il était en partie là. Oui, il a appelé Tseng. Mais l'expression du directeur wutaïen, et le regard entendu que les trois occupants de son bureau ont échangé, ont dit bien plus que les simples mots de Rufus demandant à ce qu'on prépare son entrée. D'ailleurs, ce qui n'était encore que le Vice-Président avait appelé à point nommé : entendre Tseng tenter de les rassurer avec des histoires à dormir debout sur une espèce d'équilibre entre la vie et la mort aurait fini par avoir raison de sa santé mentale. Vraiment, qu'est-ce qu'ils ont tous, à parler pour ne rien dire, et noyer le poisson ? ... Bon, d'accord, il l'admet, c'est peut être l'hôpital qui se fout de la charité en pensant cela.

Et puis Rufus baisse les yeux vers ce trou qui l'obsède. Quoi ? Ça va, il va pas tomber dedans, maintenant qu'il le voit ! Et ça va se plaindre d'avoir des coups d'avance après s'être fait damer le pion par Sephiroth, vraiment ? Non, bien sûr que non, que Reno ne sait pas ce que cela signifie, d'avoir des coups d'avance non pas sur Sephiroth, mais donnés par Sephiroth, ou peut être bien prêtés, en réalité. D'ailleurs, à bien y penser, et peut être aurait-il dû commencer par là, que vient faire Sephiroth là-dedans ? Il est donc revenu alors que tout le monde le pensait mort à Nibelheim, du moins le faible écho de la rumeur de son apparition se répercute-t-elle dans les murs de cette Tour... Alors qu'il effleure cette nouvelle question, le ton de Rufus change complètement.

"Reno."

C'est maintenant lui qui se fait ramener à la réalité par son subordonné. Quelque chose s'est rompu chez Rufus, en même temps que la cohérence de ses propos actuels avec les précédents. En baissant les yeux, il aurait baissé le masque... ? Rien n'est jamais aussi sûr avec lui. Mais Reno reste rassuré, son Président demeure toujours aussi absurdement paradoxal : maintenant qu'il raconte quelque chose de complètement insensé sur le fait qu'il ne puisse pas spoiler un cauchemar à ses employés, le faux roux a l'impression qu'on se rapproche de la vérité vraie.

Ne suivre ni la piste de Sephiroth, ni celle de l'Ancienne... L'Ancienne ? Oh non. Le fantôme des propos rocambolesques de Tseng hante désormais le Président lui-même mais, Gaia soit louée, il dit qu'on n'empruntera pas cette voie-là. Ce n'est même plus que Reno n'y croit pas, à ce stade, c'est juste qu'il croit bien qu'il n'est pas prêt pour tout ça. Sauf dans le cas où ça permettrait à tout le reste de se résoudre. Des problèmes, il en a une sacrée pile devant lui, et c'est le moment de la réduire et non l'inverse, sinon la pile, il la pète au figuré. Ah, tiens, c'est peut être la première fois qu'il en vient sérieusement à cette conclusion sur un rapprochement progressif vers la saturation... Il doit manquer de sommeil. Ça lui passera quand il ne sera plus en état d'y penser, et seulement en état d'agir pour aller au plus efficace.

Reno penche la tête avec désinvolture.

— Ouais, OK, ça répond pas exactement à ma question sur l'café, mais ça m'va. Demain, donc ? J'vais camper pas loin, ça m'fera gagner du temps.

Il s'accroche un moment à l'encadrement de la porte qu'il a ouverte pour quitter le bureau - et laisser son tour de garde sans pour autant quitter la Tour.


— T.. Vous faire confiance, hein... ?

Un petit sourire nait sur les commissures de ses lèvres.

— Toujours.

Il passe ainsi le seuil pour partir d'un pas tranquille. Beaucoup penseraient que laisser Rufus dans un état de confusion évident au beau milieu de son bureau est une erreur monumentale. Reno, lui, pense que c'est la meilleure chose qu'il puisse faire, surtout si ça peut les amener à ce qui va être décidé dans quelques heures à la réunion du Département des Affaires Générales. Et peu importe si cette décision est la bonne ou la mauvaise : il fait confiance à l'homme resté face au trou béant et le suivra partout, même en bas du gouffre.


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