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FFVII REMAKE

Des rumeurs grouillent tels les rats dans les taudis, elles se propagent, engendrent du faux, comme accroissent le vrai. Doucement mais surement, le bruit qui court parvient jusqu'aux oreilles de tout Midgardien. Certains y croient dur comme fer, d'autres n'en pensent pas un mot. Pourtant, le ShinRa a bel et bien un laboratoire secret caché sous le secteur 7, qui oserait s'y aventurer pour y découvrir le contenu ?

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FINAL FANTASY VII REMAKENous sommes actuellement en Décembre [υ]-εΥλ 2007 sur Gaïa

C’est au bout de cette route, que le vaste monde s’ouvrait à eux. Tenant le destin entre leurs mains, le groupe devait avancer à l’aveugle, afin de rechercher des réponses, mais également trouver celui que Cloud avait autrefois combattu.

Contemplant les astres, un vieil homme se perd dans la brillance des étoiles. C’est à travers elles, que le sage comprit que le destin qu’il aurait dû connaitre, venait de voler en éclat. Est-ce une bonne chose, ou bien une mauvaise ? Après tout, chaque êtres vivaient désormais dans un monde sans ligne à suivre, et vers un futur incertain. C’était un immense brouillard qui se dressait face à eux, alors que dans l’ombre, une personne semblait s’amuser de ce flou, mais également savait comment tirer les ficelles

Sephiroth était de retour, marchant au côté de Jenova, pourtant, ils n’étaient pas les seules menaces pour les habitants de Gaïa.

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16/05 HBle forum à un an ! Joyeux anniversaire Forum ♥
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©FF-7. Forum crée le 16/05/20 par Lady, Beuah et Amadriel, le contexte prend suite après Final Fantasy VII Remake, intrigue crée par votre Staff, aucun plagia ne sera toléré. L'univers de Final fantasy appartient entièrement à Square Enix.

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MessageSujet: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyDim 17 Mai - 23:39
Ce corps me faisait souffrir et pourtant ça ne faisait pas deux heures que j’avais quitté les locaux de la ShinRa. Une main sur mon ventre, j’étais agacé de voir les sonorités que pouvait produire celui-ci. Khora et le professeur Connor m’avait expliqué que c’était une sensation appelé la faim. Pour l’éviter, il fallait manger quelque chose. Et dans l’idéal, quelque chose de comestible. Hors, quand je levais les yeux du sol pour les balader autour de moi, les seuls articles qui correspondaient à cette description n’étaient pas gratuit. J’avais vraiment du mal avec cette notion que les humains appellent l’argent. Il ne me semblait pas que nous nous embarrassions de choses pareilles lorsque j’étais légitimement capable de parcourir cette terre, autrefois. Ceci étant dit, vu l’état de mes souvenirs, je doute de pouvoir avoir un raisonnement constructif à ce sujet pour le moment.

Je me résignais donc à errer, agacée par cette sensation, jusqu’à trouver une meilleure option – sortir de Midgar peut-être ? - lorsqu’un homme m’interpella. Il avait visiblement entendu les prouesses de mon estomac et m’encouragea donc à aller chercher de quoi manger au Colisée de Don Cornéo.

Qu’est-ce que c’était que cela encore ? Déjà contrariée par la faim qui me tiraillait, je n’avais pas envie de réfléchir davantage. S’il y avait de la nourriture, pourquoi ne pas essayer, après tout ? Là, lorsque je me présentais, ce fut pour être immédiatement interrogée sur mes capacités au combat. Ils virent ma hache et cela sembla leur suffire.

« Ok, tu gagnes un combat et tu auras assez d’argent pour t’acheter toute la bouffe que tu veux ! » me dis l’un d’eux. Acheter ? Ah, oui, ce que l’on fait avec de l’argent, justement. J’allais finir par comprendre, il me fallait juste un peu de temps. « D’accord. »

J’ai suivi ensuite le chemin jusqu’à une grande plateforme souterraine, hérissée de sièges en hauteurs et d’humains qui hurlaient toutes sortes de choses. Jolie poupée, me cri l’un. Qu’est-ce que ça veut dire ? Si seulement le professeur Connor était là, je pourrais lui demander.

La porte derrière moi se referme et celle me faisant face laisse apparaitre une silhouette étrange. Même l’odeur a changé. Je me laisse envahir par une certaine surprise, songeant que j’avais peut-être rempli ma mission au gré du hasard. Mais je n’avais que peu de doute. Des cheveux longs, un corps gracile… J’eus un sourire en pointant du doigt l’individu qui me faisait face. « C’est toi l’Ancienne, n’est-ce pas ? » Je me sentais victorieuse. « Viens avec moi, je dois te ramener à la ShinRa. »
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyLun 18 Mai - 0:25
L’endroit n’était pas agréable. Il n’était pas même attirant, à ses yeux. Il grouillait de vermine, exhalait des relents de sueur et d’excitation morbide. Les néons lui brûlaient la rétine, la foule lui faisait serrer les mâchoires et lui semblait être une mer sans fin de corps mouvants et ivres. C’était tout le charme de Wall Market. Yazoo n’en trouvait aucun. S’il y voyait un unique avantage, c’était bien celui de pouvoir passer inaperçue. Il vivait depuis peu, dans un temps comme dans l’autre, ne connaissait pas beaucoup, mais détestait déjà immensément. Cependant, il avait vite compris qu’avec une allure telle que la sienne, mieux valait pouvoir disparaître. Il se surprenait de voir avec quelle aisance sa dégaine horripilait peu. Dans d’autres secteurs, il avait suscité des regards perplexes, un brin hostiles. Dans le coin, chevelure d’argent ou non, il avait l’esprit tranquille, et personne ne l’approchait suffisamment pour distinguer l’étrangeté de ses prunelles. Le jeune homme était... Presque serein.

Il avançait avec la souplesse de celui qui sait d’assurance où il doit se rendre. Le pas habile, léger, il évitait les imbéciles qui encombraient son chemin, se retint d’envoyer le poing par deux fois. Il détestait les sentir si proche, mais n’avait guère le choix. Pas de remous. Il l’avait plus ou moins promis à son frère. C’était lui-même, après tout, qui l’avait décrété! Il commençait à le regretter. Mais soit, l’argent. L’argent! Ils étaient tombés bien bas, pour en avoir ainsi besoin. Bien qu’il hésita à une intersection -qui avait décidé de bâtir tout cela de façon aussi hasardeuse?-, il finit par se retrouver son chemin sans peine, suivit lampions et rumeurs, mains dans les poches. Sans doute se fit-il siffler, une fois ou deux, n’en eu pas conscience, mais aucune entrave ne vint se présenter. Après vérification... Il n’eut aucune peine à comprendre qu’il était au bon endroit. Le Colisée. Encore une fois... Aucun charme. Trop bruyant. Cela lui arracha un tic agacé, plus encore lorsqu’il se fit aborder d’office. Tant mieux pour lui, il n’avait pas à initier le premier contact. En réalité... Et à sa plus grande joie, ponctuer les paroles de l’homme face à lui de quelques « Hm » bien placés suffit à le mener où il le désirait. Finalement, Yazoo n’avait pas besoin de Kadaj pour communiquer.

Remonter le couloir jusqu’à l’immense porte -pourquoi aussi grande? Accueillaient-ils des géants dans le coin?- fut aussi ennuyeux que dénué de sens à ses yeux. Fallait-il tant de cérémonies pour gagner une poignée de gils? Il ne demandait qu’à envoyer quelqu’un au sol et repartir aussi sec. Malgré tout... Il fallait l’admettre, et il le nierait jusqu’au bout, mais entrer dans l’Arène lui fit l’effet d’être soudain plongé dans un bac d’eau glaciale. Les hurlements lui vrillaient les tympans, l’agitation excitait sa violence, et il se prit l’envie de tous les faire taire. Ses yeux s’arrondirent joliment, la pupille réduite à un mince trait, agressée par la luminosité du lieu. C’était donc ça... Peut-être même que certains « jolie poupée » lui étaient destinés. Il inclina la tête, lentement, ennuyé. Oh... Il ne prit pas la peine d’adresser son attention à son adversaire avant d’entendre porter sa voix sur le terrain. Son corps gracile se tourna vers l’inconnue, et il eut un rictus qui mêlait mépris et perplexité.

-Hm.

Pas même touché par l’insulte (avait-il donc tant de féminité en lui?), il releva son arme, et ouvrit le feu sans l’ombre d’une hésitation. Néanmoins... Il réfléchissait. Un peu. L’Ancienne. Le ramener à la Shinra? Qu’était-elle en train de déblatérer? Mais l’hostilité était lancée, et le dialogue, si l’on pouvait l’appeler ainsi, s’en retrouvait... Affligeant. Il avait l’air bien statique, pour quelqu’un qui voyait un adversaire hache à la main. Il ne s’en faisait pas outre mesure. Il ne commença à réellement bouger que lorsqu’elle fut dangereusement proche. Déjà, la foule commençait à s’agiter. Ce genre de choses étaient amusantes, après tout. Quand elles duraient cinq minutes. Et... Certes. Yazoo était le plus insupportable, mais aussi le plus silencieux des adversaires. Tout au plus, c’était ses yeux qui insultaient... Ariette. Était-ce ça, qu’il distinguait dans les clameurs?
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyLun 18 Mai - 10:53
J’évite de justesse la balle tirée en ma direction, ainsi que les suivantes. Je sens la chaleur et le sillage d’air laissée par ces assaillants miniatures. Ma cible a visiblement de bons réflexes mais j’en ai tout autant. Mais ces vêtements m’empêchent de donner libre court à mon agilité comme je le souhaiterais. Je m’en défais alors pour mieux m’enflammer et laisser les flammes me gagner. Les pans de tissus tombent sur le sol, je fais tout de même attention de ne pas les brûler, j’en aurais besoin pour la suite, je crois ? Ou peut-être pas, si je ramène l’Ancienne à bon port.

Motivée à en finir rapidement, je m’élance droit vers ma proie, le métal de mes cuissardes tapant sur le sol comme un avertissement sinistre. Je dois la ramener en vie mais je pense pouvoir me battre contre elle sans que ça ne gêne qui que ce soit. Et puis je suis tiraillée par cette sensation de faim, je veux en finir rapidement. Ma hache manque de la toucher de peu, me tirant un grondement mécontent.

J’essaie de la suivre mais elle est agile et rapide, sans doute plus que moi. De pas beaucoup mais cela suffit pour creuser un écart détestable pour mes plans. Je finis par m’agacer verbalement. « Cesse donc ! »

Arrêtée, je cogne du pied sévèrement sur le sol, en entaillant le revêtement – mais je me fiche bien de ce genre de détail – tout en foudroyant du regard l’individu que je soupçonne être l’Ancienne. « Nous n’avons pas de temps pour ça, il faut que l’on rentre, maintenant. » Je n’apprécierais pas de rester ici bien longtemps, l’ambiance y est oppressante.

Maintenant que j’y pense… Les scientifiques n’avaient-ils pas émis des noms supplémentaires qui accompagnaient l’Ancienne ? Je suis prise d’un doute, tout à coup. Je me dois de l’interroger de nouveau. « Où sont les terroristes qui t’ont enlevée à la ShinRa ? » Est-ce qu’ils se cacheraient dans le public ?
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyLun 18 Mai - 23:46
Oh. Amusant. En voilà une qui ne mourrait pas à la première balle. Une part de lui trouvait cela horripilant, l’autre commençait à vraiment trouver goût dans le fait de prévoir les mouvements de l’adversaire pour viser au plus précis. De bons réflexes, mais Yazoo n’était pas sans savoir qu’il pouvait les égaler. Pour l’heure... L’occasion était trop belle. Son frère serait si jaloux d’apprendre qu’il avait raté ça. Cela le réjouissait, il imaginait déjà sa moue boudeuse et ses yeux humides. Cependant, il fallait l’admettre, il eut une seconde d’hésitation, un instant de flottement, lorsque les premiers vêtements tombèrent. Loin de lui l’idée d’y trouver un quelconque attrait -la foule, en revanche, venait de monter de quelques décibels-, il trouvait en revanche la manœuvre discutable et inédite. La chaleur des flammes lui cingla les joues et, enfin, lui soutira autre chose qu’une expression divinement ennuyée. Un semblant de rictus, à peine un coin de lèvres qui se relève. Qu’était-ce donc ça... L’odeur de la fumée le fit frémir. Il n’avait pas peur du feu, il n’avait pas peur du feu... Devant ses yeux makos dansait l’écroulement de tonnes de roches sur son échine, dans un brasier qui entamait ses chairs. Peut-être préférait-il ne pas s’y frotter.

Claquements de métal, quelques pas de côtés, et il entendit siffler la hache à son oreille. Elle semblait fort, suffisamment pour lui donner du fil à retordre s’il se déconcentrait. Le Colisée hurlait, c’était encore le début des réjouissances. Nouveau pas de côté, il se contentait de mouvements vifs, mais minimes, semblait danser nonchalamment d’une jambe à l’autre. Elle était trop proche pour qu’il daigne l’asperger d’une rafale de balles, aussi décida-t-il de l’éloigner d’un coup de pied qui, s’il ne la toucha pas, la força justement à reculer. Un bond souple, et il se remettait hors de portée, sa cible dans le viseur. De nouveau, sa voix agaçante vint l’incendier. Cela lui soutira une moue. Cesser? Quoi donc, de respecter pour une fois les règles du jeu? Il ne comprenait pas ce qu’elle lui voulait. Finalement, il lâcha son plus beau grognement agacé, et sa tête s’inclina d’elle-même dans une posture des plus arrogantes.

-La ShinRa, tu dis? Toujours eux, encore eux, qui viennent nous barrer la route...

Et... Aries pouvait amèrement constater qu’il n’avait rien d’une Ancienne. Pour un physique pareil, il avait la voix beaucoup trop grave, la prononciation lente, tandis que son ton se gorgeait de menace. Le public s’impatientait, de les voir ainsi statiques, commençait à leur crier de bouger, d’attaquer, siffler. Agacé, les tympans en ruine, il délaissa sa posture initiale pour fondre sur elle comme un rapace. Il ne la frappa pas directement, utilisa son arme pour heurter la hache, l’abaisser à un niveau raisonnable pour ne pas en être menacé tout de suite. Tant pis pour les flammes.

-Si je n’avais pas envie de te tuer, tu viens peut-être de me donner une raison de changer d’avis, siffla-t-il, un certain venin dans ses paroles.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyMar 19 Mai - 13:41
Même si le métal de ma hache résonne furieusement contre le sol et les murs de cet endroit, je ne parviens jamais à le toucher complètement. Une pensée contrariée me vient alors, s’ajoutant à toute les autres dans ce maelström d’agacement : Ce n’est probablement pas l’Ancienne. Les scientifiques ont bien précisé que si les terroristes pourraient me tenir tête, l’Ancienne seule ne pourrait pas faire front physiquement parlant. Du moins c’était là le résultat de leurs estimations. Et même si le doute était permis, il avait ses limites. Je n’étais pas après la bonne cible et rien n’aurait pu me mettre davantage en colère que cela.

J’ai pourtant envie de savoir davantage à son sujet. Il m’intrigue.

Ma hache reçoit un coup et il est maintenant suffisamment proche de moi pour que je lui fasse regretter de m’avoir fait perdre mon temps. Je tâche de lui asséner un coup de tête, lequel, avec mes cornes, doit être plus douloureux que celui d’un être humain normal – je le sais pour avoir vu un SOLDAT essayer sur ma personne, pendant les expériences du professeur Connor. J’avais une bonne résistance osseuse, restait à voir s’il en était de même pour lui.

Levant ma hache, que j’enflamme pour l’occasion, je vais pour l’abattre dans sa direction quand finalement les questionnements s’échappent de ma gorge. « Qui es-tu ? Et qu’est-ce que tu es si tu n’es pas l’Ancienne ? » Car il n’était pas humain, je pouvais le certifier. Il avait des réflexes trop intenses trop travaillés pour correspondre à cette espèce. Mais il n’était pas non plus un Zodiaque, j’aurais reconnu son aura. Mais alors… A quoi avais-je affaire, dans ce brouhaha morbide et cette rage grondante ?
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyMar 19 Mai - 23:03
Chaque instant passé dans les entrailles du Colisée était plus bruyant que le précédent. Aux chocs de la hache dans le ciment, aux impacts de balles qui s’éclataient dans la pierre se joignaient désormais les clameurs amplifiées de la foule. Si certains semblaient trouver leur bonheur, d’autres commençaient lentement à comprendre que cette affaire serait interminable. C’était le but recherché, les combats de longue haleine, mais il fallait du sang versé, de la douleur, pas deux combattants qui semblaient danser et se raconter leurs vies. Yazoo les ignorait. Il était focalisé sur sa cible, qui ne voulait pas ployer, et il regretta un instant de ne pas avoir la force de son frère. Lui, il l’aurait brisé en deux. Quel dommage. S’il était vif, la proximité impliquait de prendre des risques, et il en vit la couleur lorsque le bélier décida de l’assommer d’un grand coup de cornes. Il ne sembla pas ciller, mais un frisson lui remonta violemment le long de l’échine, et il dut sûrement voir danser bien des chandelles devant ses yeux. C’était douloureux, et il eut un instant de flottement, se félicita d’avoir bloqué la hache en premier lieu. Cela lui laissa l’issue de la libérer, se reculer, pour reprendre ses esprits, non sans tirer une rafale préventive.

Il reprit sa posture statique, menaçante, observait danser les flammes avec froideur. Mais qu’avait-elle donc à parler sans cesse! Il en aurait gémit de désespoir, lui qui était venu pour taper sans réfléchir. Cette fois-ci, il entendit quelqu’un leur hurler « d’arrêter de commérer pour commencer à s’arracher les tripes ». Charmant endroit, décidément. Il se demandait comment les humains pouvaient encore être en vie.

-C’est l’avorton de béhémot qui me demande ce que je suis? Railla-t-il, d’une voix basse, qui n’était pas portée à la discussion: il semblait davantage pester dans sa barbe.

Pensait-elle réellement que demander allait lui apporter les réponses sur un plateau? Elle était étrange, et il commençait à sentir les nerfs le lâcher, l’agacement monter par vagues, lui qui était si calme. Il ne laissait pas transparaître grand chose, l’expression inexistante, mais la manière qu’il avait de se mouvoir était plus saccadée. Il cherchait l’angle d’attaque, ou se contentait de la faire tourner sans cesse pour la fatiguer. Sauf qu’à eux deux, ils devaient bien être la pire plaie du Colisée. Deux combattants de haut niveau qui ne se touchaient même pas! Passé la nudité partielle, les flammes, et le coup de tête -qu’il sentait encore!-, l’ennui commençait à s’installer. Dommage, Yazoo commençait tout justement à s’en amuser. Par provocation pure, il rangea son arme, ce qui sembla porter un vent d’espoir tenu au public qui se tarit aussitôt. Il se contentait de lui tourner autour pour la harceler sans jamais vraiment l’attaquer de front. Tout cela pour la voir pester, s’énerver. Il suffisait de ne pas parler pour la rendre folle! Comme ses frères! Il ne semblait pas réaliser que son mutisme rendrait n’importe qui chèvre.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyJeu 21 Mai - 16:08
Avorton de béhémot ?! Comment ose-t-il me comparer à une créature telle, qui ne vit que pour assouvir de bestiaux instincts et des colères irraisonnées ?! Je ne peux m’empêcher de sentir tout mon sang bouillir dans mes veines sous l’effet de l’envie qui m’assaille de lui arracher la tête une bonne fois pour toute. Puisque ce n’est vraiment pas l’Ancienne, je n’ai aucune raison de l’épargner, n’est-ce pas ?

C’était du moins ainsi que je pensais, mais mes forces en décidèrent autrement. La seconde suivant cette décision de lui faire ravaler ses propos, je tombais au sol, soumise à la violente expression de ma fatigue. J’avais beaucoup trop forcé et je n’avais pas nourri ce corps entre-temps. Mes forces s’en ressentaient donc et je me doutais que c’était là le premier affaiblissement d’une longue série si je ne faisais pas quelque chose rapidement contre cette sensation de faim. Cependant, à l’intérieur de cet infâme Colisée, il n’était guère évident de trouver de quoi se restaurer. Reprenant mes flammes, donc, j’allais pour essayer de terminer notre combat qui n’avait que trop longtemps duré lorsqu’une voix nasillarde s’invita dans les amplis présents tout autour du stade.

« Eh bien puisque les deux challengers ne semblent pas décidés à se taillader, nous avons envoyé un petit quelque chose pour les motiver ! »

Oh… Mon instinct disait que je n’allais pas aimer et ce fut le cas. Deux machines munies de bras scies lorsque ce n’était pas simplement des canons odieusement gros qui les terminaient. Je retins à peine un grognement, signe que mon agacement avait changé de cible. Comment pouvaient-ils oser se comporter de la sorte et appeler cet endroit un Colisée ?! Les combats à la loyale, ça ne disait plus rien à personne ?!

Comme pour faire taire mes pensées, le canonnier décida de nous prendre en grippe et entama un vidage de chargeur dans les règles. J’eus tout juste le temps de me mettre devant mon adversaire pour nous protéger derrière ma hache. Le métal nous offrait une protection appréciable contre le déluge de balles, amis les éclats, eux, ricochaient bien sur ma chair, l’entaillant avec une sagacité délinquante.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyDim 24 Mai - 23:02
Il la vit s’effondrer, mais ne saisit pas pour autant cette chance de lui mettre une balle proprement entre les deux yeux. Il s’était figé, dans l’arène, les sourcils froncés, perplexe. Il porta de nouveau une main à l’arme qu’il avait rangée, méfiant, mais son regard n’était plus orienté sur son adversaire qui se relevait, tandis que la chaleur des flammes remontait de plus belle. L’avait-il donc rêvé...? La clameur des hauts parleurs, de nouveau, ajoutée au bruit de l’arène, lui vrilla les tympans au point de le faire grimacer. Un petit quelque chose... Les portes s’ouvrirent, comme au ralenti, et il comprit que ce qu’il lui avait semblé entendre approcher -il bénissait ses sens autant qu’il les haïssait: ce lieu lui laisserait une migraine colossale- était une réalité. Éclat métallique, menace de la tronçonneuse qui, de nouveau, fit grincer ses chaînes. Pourquoi donc tout devrait-il être bruyant? Sur son visage, le plus probant des dépits. Cette fois-ci, Loz allait vraiment lui en vouloir de s’être amusé sans lui. Les machines étaient immenses, mais il avait le sentiment que son frère aurait bien pu les pulvériser sans ciller. Soit! Il allait devoir faire sans.

Aussitôt, il s’était remis à bouger. Il lui semblait connaître ces tas de ferrailles, pour autant, il n’en avait jamais confronté. Il était prudent, et grand bien lui en fit. Lorsque la première salve de tirs éclata autour d’eux, il avisa la belliqueuse qui rappliquait. Il ne lui fallut qu’une seconde pour comprendre qu’ils feraient front commun, et il se laissa glisser derrière elle pour s’abriter. Encore mieux. Tout l’effort était sur elle, pendant qu’il se la coulait douce. Non, Yazoo n’était pas un partenaire très conciliant. Voir les fragments d’acier la taillader lui fit bien peu d’effet, mais il consentit enfin à cesser de bailler aux corneilles. Un instant, un coup d’œil, et il jugea qu’elle était bien assez solide et campée sur ses pieds pour résister. D’un bond, il prit appui sur elle, puis sur sa hache, élégant comme un chat, pour survoler le déluge. Quant à savoir si elle vivait bien d’être employée comme d’un tremplin... Soit. Il aviserait.

Il s’abattit sur le canonnier de tout son poids, puisqu’il s’agissait là de la machine qui l’ennuyait le plus. Ah, ces humains... Un rien les impressionnait. Il vida son chargeur à bout portant, à peine décontenancé par les secousses, mais dut se replier prématurément lorsque la tronçonneuse passa un peu trop près de lui à son goût. Résultat, il retourna vers la flamboyante alliée qui lui offrait le temps de recharger, mais le répit fut bref. Il la saisit par le bras, vivement, pour l’extirper de la trajectoire d’une charge particulièrement virulente. Il regretta presque de ne pas avoir eu le loisir de la voir décoller comme une poupée de chiffon mais... Combattre seul était plus d’efforts que ce qu’il voulait bien fournir.

-Veux-tu bien ne pas mourir avant qu’on se soit tirés d’ici? Lâcha-t-il avec la plus absolue des mauvaises fois, alors même qu’il demeurait dans son sillage, plaçant allègrement la hache et sa porteuse entre les tirs et son joli minois: Sauf si tu veux croupir dans ce trou à rats jusqu’à plus soif...
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyLun 25 Mai - 11:52
Je me félicitais d’avoir eu assez de réflexes pour nous mettre tous les deux à l’abri derrière ma hache. Les entailles qui parsemaient mon corps en part en part étaient bien loin d’être agréable mais quelque chose me dit que c’aurait pu être bien pire si mon arme n’avait pas été là. Ceci étant dit, je n’ai pas l’intention de parader dans le forfait. Si je dois perdre, je perdrais la tête haute. Et semblerait-il que celui que je combattais il n’y a pas cinq minutes soit de cet avis également. Il prend appui sur moi pour se propulser au loin et je ne peux que saluer son agilité et sa rapidité. Il me dépasse largement dans ces domaines-ci quand je lui soutire la force et la vigueur des frappes. En le voyant faire, je me sens étrange, durant quelques infimes secondes. J’ai l’impression d’avoir déjà eu recours à ce genre de techniques par le passé. Je…

Non, je n’ai pas le temps de m’arrêter sur mes propres souvenirs flous pour le moment. Ils risqueraient de se mélanger à ceux de Khora et je ne peux me le permettre. Il en faut survivre pour l’heure, c’est ça qui importe vraiment.

Il parvient à endommager plus que suffisamment le canonnier avant de revenir derrière ma hache. « Ça me va. Toi aussi, ne meurs pas. » Je ne veux pas quitter cet endroit seule. Et je ne laisse personne derrière, jamais. « Nous partirons d’ici ensemble ou nous ne partirons pas ! » Je saute suffisamment haut pour prendre appui sur l’un des balcons et m’élancer vers la machine tronçonneuse. « Tu commences à m’agacer sévèrement ! » En concentrant une partie de mon énergie dans ma hache, je l’abats directement sur le mécanisme des bras, séparant donc les plaques tournantes du reste de la machine. Un coup de pied en pleine tête –enfin, l’équivalent de leurs têtes, j’imagine ? – et la voici propulsée vers l’arrière, contre le mur. Ne reste plus que celui qui nous canarde avec son dernier canon. Ce fut moins compliqué que ce que j’avais imaginé mais nous ne devrons pas nous éterniser ici, c’était certain ! « Ah toi de l’achever ! » Nous sommes une équipe et nous devons compter l’un sur l’autre pour le moment. En intérêt commun.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyMer 27 Mai - 22:22
Là où la battante était désormais constellée de coupures plus ou moins importantes, Yazoo se portait encore comme un charme. Cela l’enchantait. La fureur d’un combat sans règles, sans pourtant qu’il ne menât à l’amer fin qu’il avait déjà connue. Il semblait trop serein, trop calme pour une telle situation, et l’agitation d’Aries n’avait d’égale que son impassibilité de façade. Pourtant, au fond, l’excitation grimpait, la pupille se dilatait, le corps se laissait peu à peu charmer par l’adrénaline. Il était fait pour cela, existait pour ces instants de guerre, et ce fut après un instant d’ignorance que les paroles de la jeune femme lui parvinrent. Ne pas mourir? Bien sûr, qu’il ne comptait pas mourir dans une vulgaire querelle de quartier! Il avait bien plus important à faire, et une fois lui avait de toute façon suffi, contrairement à certains qui s’amusaient à ressusciter à tout bout de champ.

-Hm... Grand bien t’y fasse, ne pars pas si cela t’enchante... Marmonna-t-il de nouveau comme si tout l’ennui du monde reposait sur ses épaules.

Elle avait une belle détente, il devait bien le lui concéder. Une force de frappe intéressante... En somme, elle lui était bien utile dans cette situation singulière. Il lui en voulait encore un peu, cependant, de ne pas avoir accepté de mourir lors des cinq premières minutes de leur combat. Il profita du carnage pour s’élancer, de nouveau, l’attention du canonnier détournée par l’assaut éclair de sa comparse imprévue. Ce fut une balade de santé. Pour qui a déjà abattu un hélicoptère après avoir décollé du sol et visé une vulgaire porte ouverte, le tas de ferraille que représentait cet adversaire était bien peu. Après avoir vidé son chargeur lors de son premier assaut, il lui suffit d’une balle logée dans l’interstice qu’il avait dégagé pour que la machine s’écroule dans un crissement sinistre. C’était bien là le problème des machines. Elles n’avaient pas de volonté : un grain de sable dans les rouages, et elles volaient en poussière sans désir de l’empêcher. Il rejoignit Aries, toujours l’attitude aussi distante.

-Venons en à l’évidence, tu ne perdras pas, et je ne perdrai pas non plus... Ou du moins, ce jeu serait trop long à mon goût. Allons nous en. Ils vont rouvrir les portes.

Le public sifflait, criait, leur côte était remontée avec leur bel exploit contre les robots. Soit. Il commençait à s’en lasser. Rien de tout cela n’en valait la chandelle, à ses yeux. Il sentait arriver les vagues déferlantes d’ennemis en tous genre, et sa patience, déjà minime, était usée jusqu’à la moelle.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyJeu 28 Mai - 13:33
Comme je l’avais sentie –ou plutôt espéré -, mon adversaire su se débarrasser du dernier robot avec une rapidité et une dextérité que je me devais de saluer plus que par un hochement de tête. Je lui offris un sourire avant de le rejoindre sur le sol poisseux, tâchant de rester humble.

« Tu as raison. Partons ! » Je ramassais mes affaires sur le sol lorsque la foule s’empressa d’haranguer pour davantage. Par le ciel ! Les humains n’étaient-ils donc jamais satisfaits de massacres et de combats ? Quelle primarité que voici, elle m’en donnait la nausée. Je les foudroyais du regard sans hésiter un instant lorsque la fameuse voix du haut-parleur reprit de plus belle.

« Eh bien on dirait que le public en veut plus ! Accueillons dès à présent… »

Je ne pris même pas la peine d’écouter davantage, j’avais bien compris qu’ils comptaient ne pas s’arrêter là et nous envoyer des monstres à tour de bras. Hors il n’était plus question que je fasse marcher mes pouvoirs pour épater cette galerie de vicieux en tout genre. « Pas question ! »

Évidemment, pour eux c’était si simple, probablement. Nous n’avions pas combattu l’un contre l’autre ? Alors nous devions nous préparer à des rounds épuisants. Mais je n’avais ni la motivation ni la patience pour ça.

Alors, puisqu’ils ne voulaient visiblement pas ouvrir les portes qu’ils auraient dû ouvrir pour nous laisser partir, le mieux était encore de forcer le passage. Et je ne me suis pas faite prier pour ça. Récupérant ma hache, je fis de mon mieux pour frapper la porte de métal qui barricadait la sortie avec la force dont je disposais encore. Cette dernière ne failli que peu – sans doute ma fatigue y était pour beaucoup – mais une brèche suffisamment grande pour deux personnes paraissait nous demander de l’emprunter.

Je n’ai pas réfléchi davantage. Mon arme dans une main et mes vêtements sur l’épaule, je pris la main de celui qui aurait dû être mon adversaire et l’entrainais donc à ma suite pour que nous puissions nous extraire de ces couloirs puants et parfumés aux alcools divers et variés. « Viens ! Sortons ! ». J’ignorais pourquoi, mais malgré l’épuisement je me sentais… bien.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyDim 31 Mai - 21:21
Ce sourire qu’elle lui offrit lui tira un rictus d’une élégance rare, à croire qu’il ne pouvait pas même déformer son visage d’une grimace. Que voulait-elle lui montrer ainsi? Quelle était cette expression de joie stupide? Son nez froncé laissait supposer combien l’expression était un domaine qui le laissait perplexe. Il la regarda approcher, surveilla les alentours tandis qu’elle récupérait ses vêtements sous les sifflements incessants du Colisée. Il retint à grand peine un « Évidemment que j’ai raison » qui, s’il était dédaigneux, aurait au moins transcrit son état d’esprit. Les voix, le haut parleur, tout cela lui vrillait d’autant plus les tympans. Il secoua la tête, sidéré par ces gradins peuplés de sourds, rechargea son arme pour gagner quelques précieuses secondes si affrontement il y avait par la suite. Désormais, il demeurait auprès de son alliée de choix, puisqu’elle semblait plus que coopérative. Amusant, considérant le fait qu’ils étaient censés s’étriper quelques minutes -dizaines de minutes, soyons francs- plus tôt.

Ses yeux s’arrondirent d’eux-mêmes, chassèrent cet air vaguement endormi qu’il arborait en permanence. Qu’est-ce que... Le fracas de la hache contre la porte était déplaisant. Toute en force, toute en brutalité, la jeune femme se frayait un passage pour le moins douteux. Yazoo se dit qu’elle se serait sûrement mieux entendue avec Loz. C’était même certain. La fente qu’elle parvint à créer serait suffisante, mais il ne put tenir sa langue:

-Tu as conscience qu’ils auraient dû au moins l’entrouvrir pour faire entrer une seconde vague...?

Si son ton était neutre, il eut un accroc, une élévation notable lorsqu’elle s’amusa à le saisir comme s’il n’était qu’une poupée. Il se raidit, sentit presque son sang s’enflammer d’agacement, et l’instinct le poussa presque à lui tirer dans le dos. De quel droit... Aaah. Du calme. Il ne pouvait se permettre de s’en débarrasser quand elle était aussi utile, et ils n’étaient pas encore tirés d’affaires. Il courut sans se faire prier, finit même par la dépasser, sans grande surprise, et relâcha sa main comme s’il s’y était brûlé pour allègrement marteler le bouton de l’ascenseur. Un endroit comme celui-ci, avec un unique accès pour les condamnés... Était-ce probable? Il avait rangé son arme, entendait encore les fureurs du public, analysa la situation avec un intérêt mal placé. Il devait y avoir des escaliers, tout de même... Des portes, un couloir infiniment long, et déjà le crissement des portes que l’on ouvrait, sûrement pour mener une belle traque.

-Ils vont sûrement l’arrêter, hm... J’espère que tu sais grimper les câbles. (Il désigna l’ascenseur d’un geste du menton.) Ou bien tu nous trouves des escaliers, béhémot.

Encore une fois, il avait un visage trop calme. Après tout... Elle s’était avérée bien plus efficace pour forcer les portes que lui. Cela devait bien s’appliquer aux d’ascenseur... Pour sa part, il entreprit d’ouvrir chacune de celle qui longeait le couloir, mais ce fichu endroit ne semblait pas consentir à leur offrir une échappatoire aisée.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyJeu 4 Juin - 14:15
« Arrêtes un peu de m’appeler Béhémot ! J’ai un nom ! » Je pointe ma poitrine enflammée d’un mouvement de pouce qui ne saurait être contredit. « Je m’apelle Chrysomallos Hamal ! Mais puisque nous avons combattu ensemble, j’imagine que tu peux m’appeler Aries. » Un bon comabt forge les meilleurs liens et j’ai eu l’occasion de combattre que nous avons peut-être plus en commun que nous le pensons-nous même. Mais nous aurons le temps, plus tard, pour ces réflexions ô combien ralentie par notre stress de l’instant.

« Je préférerais monter par les câbles, je doute qu’un escalier soit présent, sinon pourquoi mettre ces choses en place ? » Tout était pensé pour piéger les pauvres hères, ici. C’était pathétique. Ne pas laisser de portes de sortie à ceux ou celles qui voudraient fuir, voilà bien une technique de lâche ! Je ne manquerais pas de ne jamais remettre les pieds ici si ce n’est pour tout détruire. Mais j’ai bien d’autres choses à faire pour le moment.

Je saute sur les câbles pour m’accrocher au bastingage de ces derniers afin de me hisser rapidement vers les étages supérieurs. Je repère vite la porte qui nous bloque la route pour nous enfuir définitivement et force pour ouvrir cette dernière avec mes seules mains. Je ne pourrais pas reproduire pareille chose avant un moment, c’est certain ! Je me retourne pour m’assurer que mon partenaire est toujours là « Tu traines ! » Il mérite bien que je le titille un peu de la sorte après ce qu’il vient de se passer, non ?

De mon côté, je profite de l’effet de surprise pour passer à travers la fouler et me diriger vers la sortie. Nous devons faire vite. L’idéal serait encore de trouver une ruelle où nous dissimuler un instant, pour reprendre des forces.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptySam 20 Juin - 1:02
Pour quelqu’un qui traversait une situation de telle panique, Yazoo ne semblait pas très incommodé. Pour peu, et il aurait eu l’air endormi qu’il réservait habituellement aux bavardages de ses frères. S’il l’écouta, ce ne fut que d’une oreille, et il la gratifia d’un haussement de sourcil aussi hautain qu’élégant. Elle ne manquait pas d’air, avec son nom à dormir debout, et il eut un reniflement de dédain amusé qui fit office de répondre. Aries, donc. Aries... Il ne lui fit pas l’honneur de se présenter en retour, en beau rustre qu’il était. Ce n’était ni nécessaire, ni prudent. Son prénom n’avait aucune consonance en ces temps mais... Il ne désirait pas le faire connaître pour autant. Discrétion. Il se devait de pouvoir disparaître aisément.

-Les gens sont étranges... Personne n’entrerait dans la Tour Shinra comme dans un moulin, s’ils réfléchissaient, lâcha-t-il sans forcer sur sa voix malgré le boucan ambiant, et il cessa de s’occuper des portes lorsque la jeune femme s’élança sur les câbles.

Il lui laissa une longueur d’avance, par commodité, et ne put qu’admirer le fait qu’une combattante aux allures aussi brutales pût se mouvoir avec tant de rapidité. Ce n’était pas donné à tout le monde. Sans doute devait-elle être plus légère que ne le suggérait le son retentissant de ses pas alourdis par le métal de ses protections. Alors que les voix se rapprochait, il se mit à grimper à son tour, tout en souplesse, et se félicita d’avoir laissé la brute prendre les devants. Encore un travail exécuté par d’autres mains que les siennes! Il avait volontiers évité la corvée de forcer les portes, par deux fois. Sa remarque le fit grogner, et il se faufila à sa suite dans l’entrebâillement salvateur.

-Ton derrière bloquait ma route, Béhémot, que veux-tu.

Une remarque qui aurait pu être d’une toute autre nature s’il n’était pas... Eh bien, lui. La lassitude sur ses traits ne trahissait qu’un terrible agacement, mais il ne se fit pas prier pour une nouvelle fois profiter de la diversion qu’elle offrait. Il la suivit de près, cette fois-ci, puisqu’elle était un merveilleux moyen de se frayer un chemin rapidement. Et pour cause! Elle fonçait tête baissée, la créature! Un parfait Loz de substitution, en somme. Il caressa l’idée de la laisser tomber, désormais, la dépassa sans peine, mais sembla se raviser. Dans ce quartier... Elle pourrait encore servir. Il la saisit par le poignet sans douceur pour la faire bifurquer à sa guise, grimpa un panel de marches qui les mena au plus près des toits, dans l’ombre d’un néon qui fit larmoyer ses yeux tant la lumière en était agressive.

-Qui est-ce qui était à la traîne, maintenant, hm... Siffla-t-il, le souffle légèrement court, et il s’appuya sur le mur, guetta la ruelle qui s’étendait sous-eux avec attention.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyMar 14 Juil - 20:24

Il m’avait pris par la main. Ou plutôt, il avait saisi mon poignet afin que je suive la même trajectoire que lui dans ce périple de fuite qui nous avait amené à collaborer plutôt qu’à se taper dessus ad vitam aeternam. Désormais sur le toit, je peux enfin me reposer un peu. Derrière ce néon, nous sommes protégés et personne ne veut nous voir à moins de connaître le petit chemin tortueux que nous venions d’emprunter.

Mon souffle se perd de plus en plus. Il faut vraiment que je mange quelque chose sinon je ne donne pas cher de ma personne. Mais chaque chose en son temps. J’éteins mes flammes moi-même pour laisser ma chevelure redevenir blonde. Et aussi vite que possible, j’enfile mes vêtements afin de ne pas laisser au monde cette vision de ma personne. Je me sens un peu plus en sécurité lorsque mes habits sont sur mon dos dès lors que je n’ai pas mes pouvoirs pleinement lancé.

Et c’est encore plus vrai que j’ai le corps de Khora avec moi. Je ne veux pas le souiller d’une quelconque façon. Pour autant la fatigue prend vite le pas sur le reste. J’ai été trop négligente, il me faudra faire mieux la fois prochaine. Je n’ai pourtant pas envie que mon ami du moment puisse me voir ainsi, à bout de force. Alors, je fais de mon mieux pour rire à ses remarques « Tu n’avais qu’à me dépasser avant, si mon anatomie t’empêchait tant que ça de grimper ! » Je veux rire mais il n’est pas aussi tonitruant qu’il aurait pu l’être. Heureusement, sans doute, c’aurait été un coup à nous faire repérer, sans doute.

« Merci… Pour ne pas m’avoir abandonné. » Je ne sais pas pourquoi mais j’avais envie qu’il le sache. Peu importe ce que lui peu en penser, j’avais besoin de le remercier.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyMar 4 Aoû - 0:06
Un instant bref de répit dans ce chaos qui avait secoué le Colisée. Nul doute qu’ils en parleraient un moment, de ce duel qui s’achevait par une fuite impromptue. Lui qui venait grappiller des gils, voilà qu’il en ressortait avec une compagnie qu’il jugeait d’encombrante. Il la scruta un instant, considéra sûrement qu’elle ne représentait pas un danger immédiat puisqu’il ferma les yeux, les frotta avec un son rauque et ennuyé. Toujours trop de lumières, dans cette ville, dans ces quartiers. Tranchées, vives, elles agressaient ses pupilles chaque fois un peu plus. Il fut soulagé que les flammes s’arrêtent, qu’une légère obscurité s’installe, et un simple haussement de sourcil signifia sa surprise lorsque les cheveux de sa camarade virèrent au blond. Surprenant. À croire qu’il s’était très vite adapté à son allure singulière. Elle avait soudain l’air plus frêle, frôlait une normalité qui lui fit froncer le nez avec scepticisme.

-Je n’avais pas remarqué que tu étais si... Humaine, marmonna-t-il sans grande conviction : Cesse donc de rire sans raison, tu vas t’effondrer.

Il détourna le visage, son air un brin arrogant, hautain, à la manière d’une quelconque royauté qui ne s’en cacherait pas. C’était dans sa nature, d’être détaché. À ses remerciements, il ne fit qu’hausser les épaules, les chassa de fait comme s’il ne s’agissait que d’une formalité. Et... Cela l’était, en soi. À ses yeux. Il n’y accordait aucune forme d’importance. Rien n’avait d’importance en dehors de ses objectifs, et de ceux, plus grands, qui les dépassaient tous.

-Pourquoi donc croyais-tu que j’étais l’Ancienne... Et pourquoi te fier à la Shinra?

Ça, c’était un sujet qui l’intéressait bien plus. Il quitta l’abri de son mur, contempla la ruelle avec intérêt. Le plus gros du grabuge était passé, ils étaient tranquilles pour un moment. Tandis qu’elle semblait secouée, ou du moins fatiguée, lui ne laissait rien transparaître. Stoïque, fidèle à lui-même. Il sortit son arme avec nonchalance pour la nettoyer, les gestes habitués, le regard hagard.

-Tu ne l’as jamais vu... Et pourtant te voilà sur ses traces. Sans te poser de questions. N’est-ce pas stupide?

Toujours d’un grand tact, l’animal ne laissait jamais son to, changer. Une voix grave, monocorde, et il était en réalité bien plus concentré sur l’éclat de l’acier que sur la jeune femme. Cette expérience douteuse, pourtant si puissante, lâchée au gré du vent. C’était risible. Ils n’apprenaient donc jamais de leurs erreurs.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyJeu 6 Aoû - 0:31
J’entends sa voix, à nouveau. Étrangement, maintenant que nous ne sommes plus dans une dynamique de combat, je la trouve assez douce et apaisante. Elle est lente et mesurée, tout le contraire de la mienne lorsque je m’égosille en me battant. Je me détends alors, enfin. Le chaos que nous avons créé est en train de se dissiper quelque peu. On nous recherche mais je me doute qu’ici, nous sommes en sécurité.

Je peux donc profiter de cette instant de délassement et récupérer un peu de force avant de partir en quête de nourriture. C’est plaisant de ne plus se sentir sous le joug d’une attaque, d’une poursuite. De toute manière je ne peux plus user de mes pouvoirs pour le moment. Je suis arrivée à ma limite en même temps que ce corps. Et je ne peux pas me permettre de passer outre. Pas cette fois.

Yazoo m’interroge et je fixe mon regard cyan sur lui. « Oui, tu as probablement raison. » Et mes yeux se détourne sur les bidonvilles en train de vivre, tout simplement. « C’est juste que… Je n’ai pour le moment aucun but autre qui m’aiderait à résoudre toutes mes questions. J’ai connu une personne de confiance à la Shinra et je crois que c’est la seule option que j’ai pour le moment. »
Il m’intéresse. « Et toi ? Tu es seul ? »

Je lui demande cela avec toute ma sincérité et aucune arrière-pensée. C’est précisément là que mon odorat a senti quelque chose d’appétissant. En me penchant sur le côté du bâtiment j’ai vite vu une personne visiblement occupée à faire des grillades. Il fait l’erreur de laisser son stand un court instant et j’en profite pour descendre et remonter d’une impulsion de jambes sur le toit. Je n’aime pas voler. Mais je lui laisserai une compensation l’air de rien en repartant. Je n’ai pas le choix pour le moment.

Je tends une grillade à Yazoo « Tiens, celle-là est pour toi. On parle mieux le ventre plein ! » J’ai pris soin de ne pas l’oublier.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptySam 7 Nov - 23:54
Hors de l’action, le combat derrière eux, il avait repris son air las. Ils s’étaient tous deux détendus, pour une durée qui pouvait varier très vite si elle l’ennuyait. Et Yazoo était facilement ennuyé, c’était un fait. Sa grande patience n’était une vertu que parmi ses frères, et uniquement parce qu’il était le moins sanguin des trois. Il fallait bien quelqu’un pour réfléchir, après tout... Très vite, il avait repris son allure vaguement endormie, à croire que le monde extérieur ne méritait pas une once de son attention. Pour autant, il gratifia sa comparse d’un haussement de sourcil discret, à peine de quoi signifier qu’il écoutait encore, et n’avait pas définitivement tourné la page sur leur coopération.

-Une personne de confiance à la Shinra... Ah! Première nouvelle ! Lâcha-t-il avec cynisme, mais il ne semblait même pas disposé à se fatiguer à cracher son venin. À quoi bon? Cette sotte ne valait pas la peine de se disputer.

S’il se trouvait désorienté, par moment, dans ce monde, et s’en sentait un peu stupide, il y avait une naïveté navrante dans les yeux bleus de la guerrière. Mais il trouvait tout le monde naïf. Des idiots, des fourmis qui marchaient, couraient, travaillaient sans se soucier de plus grandes choses, de plus beaux projets que leur simple existence. Et ils mourraient, tous, un à un, sans percevoir davantage. Comme son frère. Comme lui-même l’avait fait. À sa question, il lui imposa un regard lourd, sévère.

-Plus ou moins... Finit-il par souffler, sans conviction. Non, il ne l’était pas. Jamais. De part Loz, de part ses cellules. Jamais seul, avec son frère, avec sa propre existence, et celle de tous ceux qui partageaient son fardeau. Tout cela était abstrait, même pour celui qui le vivait. Plus encore, il ne souhaitait pas parler de Loz. Passe encore qu’il se fit remarquer lui, mais s’ils étaient deux à courir dans les rues, avec leurs physiques suspects, il ne s’agirait que de quelques rumeurs pour leur causer bien du souci.

Avec le peu de loquacité qu’il lui opposait, et son visage fermé, il aurait pensé qu’elle se lasserait. Du peu qu’il avait vu, et du peu de personnes avec lesquelles il avait été forcé de parler dernièrement... Peu avaient tenu une conversation avec lui sans s’enfuir au plus vite. C’était un talent, que de repousser les gens ainsi. Pourtant, elle ne partait pas, brandit même une brochette sous ses yeux après une pirouette pour le moins remarquable. Il n’était pas idiot au point de refuser l’offrande, quand bien même cela l’agaçait, et il l’attrapa sans sourciller.

-Parce que je te donne l’impression d’avoir envie de discuter, peut-être?

Sidéré. Il était sidéré, et ce malgré le fait que son visage demeurait indéchiffrable. Loz avait pris tout le potentiel émotionnel, que voulez-vous. Tout au plus, il avait cessé de la fusiller du regard comme s’il portait la mort dans ses yeux, ce qui, sans doute, était positif.

-Et de quoi veux-tu parler, au juste, Béhémot? Qu’y a-t-il de si passionnant à raconter dans ta vie... Au hasard, je dirais défoncer des portes à coup de hache, et enflammer des jupes.

Ce qui, jupes mises à part, pouvait tout aussi bien être un résumé de la vie de son frère.
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MessageSujet: Re: BERSERKIR • Yazoo BERSERKIR • Yazoo EmptyLun 23 Nov - 22:05
Je n’aurais su dire pourquoi exactement mais j’aimais de plus en plus la présence de Yazoo. Maintenant que j’étais rassasiée, je me sentais un peu mieux et mes forces m’étaient revenues. En regardant un peu aux alentours, je vis que l’agitation s’était calmée d’elle-même. Sans doute nos poursuivants auront arrêté de nous rechercher, ce qui était somme toute une chose des plus appréciables désormais.

Je n’avais ni le temps ni l’envie de repartir en course poursuite. J’avais une mission, je ne devais pas l’omettre. Terminant donc mon délicieux butin, je frotte ensuite mes mains ensemble afin de me débarrasser des dernières miettes. Puis, les mots de Yazoo me tirent un rire sincère.

« Non, c’est vrai, tu n’as pas vraiment envie de parler je pense. Mais moi j’aime bien te parler.» C’était vrai, que pouvais-je faire contre cela ? « J’aime bien le son de ta voix. » Je ne saurais mentir. Elle avait un timbre particulier, même si je ne pouvais pas dire non plus ce qui me plaisait chez elle.

Je lui souris avant de me remettre un peu au sérieux. « Je vais bien devoir te laisser tranquille cependant. J’ai une mission à remplir après tout, je ne dois pas trop trainer. ». C’est sur ces mots que je me redresse. Puis en époussetant mes vêtements, je lui offre un nouveau sourire. "Merci encore Yazoo. Merci pour tout. » J’espère le revoir un jour !
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