Devant moi une plaine, derrière moi une autre plaine. Ah… Khora j’aurais aimé que tu sois encore avec moi ne serait-ce que pour ne pas rester irrémédiablement seule avec mes pensées et ma mission bancale. Je ne sais même pas si je suis partie dans la bonne direction, les traces de pas étaient prometteuses mais elles pourraient tout aussi bien appartenir à n’importe qui qu’au groupe de fugitifs que je traque depuis mon départ de Migdar et de la ShinRa.

Je m’étais enfoncée dans un sentier hors-piste, pensant qu’en contournant une colline ou deux j’arriverais peut-être à trouver les cibles que l’on m’avait demandé de localiser. Jusqu’à présent cependant, seuls quelques monstres avaient daigné se montrer, me forçant à user de mes poings pour dégager mon chemin de leurs présences répugnantes. Pourtant, force était de constater que je m’étais perdue, pour ne pas changer Heureusement que j’avais des vivres pour quelques jours, je ne sais pas comment je vais faire par la suite si l’épuisement venait à me gagner avant que j’ai pu mettre la main sur les individus que je recherche.

Par ailleurs, en fouillant dans mes affaires que l’on m’avait laissé, j’ai remarqué que je n’avais plus les photographies des suspects que les scientifiques m’avaient montré avant mon départ. Il est probable, avec toute l’agitation dont j’étais entourée, que j’ai omis de les glisser dans mon sac avant de partir. Je vais devoir faire de mon mieux pour me rappeler de leurs visages. J’espère que ce ne sera pas trop problématique pour la suite de ma mission. Je dois revenir avec l’Ancienne le plus rapidement possible. Pour comprendre. Pour toi, Khora.

Alors que je laissais mon regard percer l’horizon, je vois des silhouettes s’avancer dans ma direction. Pourrait-ce être mes cibles ? Je ne peux supprimer cette possibilité. Alors, pour en avoir le cœur net, je m’avance également vers eux, qui qu’ils puissent être. Je suis parée à toute éventualité. Si ce sont eux, les fugitifs que je recherche, ils ne m’échapperont pas.

Ils avançaient finalement vers moi et je ne compris pas vraiment l’intérêt qu’il avaient à agir de la sorte. Nous ne nous connaissions pas, pourquoi courir un risque pareil au lieu de me contourner ? Je l’ignorais mais ce n’était pas là ma pensée de l’instant. Mon coeur bat au souvenir de mon récent combat au Colisée. J’ai envie d’en découdre, encore. Ma frustration ne s’est pas évanouie depuis lors et je dois faire quelque chose pour l’exsangue. Mon intérêt doit se focaliser sur autre chose que sur ça. L’Ancienne, par exemple, si je parvenais à la trouver rapidement.

Parvenant finalement devant eux, à une dizaine de mètres, je pris le temps de les observer tous, avec une attention toute particulière. Aucun détail chez eux ne m’évoquait quoi que ce soit quant à savoir si c’était bel et bien mes cibles. Les professeurs m’avaient bien décrit, pourtant, leurs cibles désormais miennes mais rien à faire, je n’étais pas parvenue à me souvenir de ces menus détails. Peut-être avais-je été trop dissipée ? Il me faudrait l’être bien moins à l’avenir, cela pouvait devenir problématique.

« Vous avez Ava-euh…. Ava… branche ? »

Je crois que c’était cela, le nom qu’on m’avait demandé de bien retenir lors de ma libération. Des membres d’Avabranche, le groupe terroriste. Je ne voyais en ce nom aucune logique mais il était évident que les humains concevaient bien trop de mystères pour que je puisse obtenir réponse claire dans l’immédiat.

M’emparant de ma hache, je finis par m’élancer sur l’homme à l’épée. Il me semble être le plus coriace. Et je m’enflamme dans la foulée. Je ne souffre pas de la faim, ce devrait aller. « Où est l’Ancienne ? » Certes, je n’avais pas laissé le temps au trio de me répondre vraiment mais je préférais déboiser immédiatement le champ des possibles. Dans le pire des cas j’aurais juste attaqué un voyageur pour rien. Ce ne serait pas la première fois.

« Est-ce toi ? »

Je n’étais plus à une surprise près. J’étais prête à faire chanter le métal.

Dès les premières secondes, je sais ce qu’il en est. Il est bien plus fort que sa carrure ne le laisse suggérer. C’est même assez impressionnant je dois dire. Rien à voir avec mon affrontement dans le Colisée, pour sûr ! Et puis il n’est pas seul, aussi. Sans doute ai-je été un peu présomptueuse sur mes capacités à contenir trois adversaires en une fois. Mais cela m’aurait bien peu importé si un détail, a udemeurant minime, ne m’avait pas odieusement vexée comme un pou.

« UN CHIEN ?! » Je m’insurge plus que je ne me mets réellement en état de furie. E nréalité je suis outrée par une telle comparaison ! J’en perds ma position offensive, laissant la lame de ma hache se rapprocher du sol. « Mais non… Mais ! Je ne suis pas un chien ! D’abord on me taxe d’avorton de Béhémot et maintenant de chien ?! » Je plante mon arme dans le sol plus franchement, cette fois. Puis, je croise les bras sous ma poitrine « Je ne suis pas un chien ! Ça ne se voit pas ?! Je suis... Je suis ! » Je suis incapable de répondre à cette question, pourtant. Et ce constat, plus qu’il ne m’enrage, me fait me sentir horriblement triste et froide. J’ai l’impression d’avoir une glaciation au beau milieu du cœur. Pourquoi est-ce que je ne parviens pas à mettre le doigt sur qui je suis réellement ?! C’est bien beau d’avoir un nom et des sensations anciennes, mais si ce n’était pas pour les rattacher à quelque chose… Aucun intérêt.

Finalement, vaincue par mes propres émotions, je me laisse tomber au sol, assise en tailleur, les coudes reposant sur mes cuisses et mes mâchoires supportées par mes avant-bras. « Je ne sais même pas ce que je suis… Ou qui je suis… »

Un soupir passe sur mes lèvres alors que je me redresse un tout petit peu pour pointer Midgar du doigt. La ville ressemble à une tâche sur l’horizon, de là où nous sommes. « Ils m’ont envoyé chercher l’Ancienne en disant qu’ils répondraient à mes questions. » J’abaisse finalement le pointage de la direction pour venir caresser l’herbe toute proche avec mes phalanges. « Je veux savoir… C’est tout. Je ne demandais rien de plus. » Pardon, Khora.

Je sens mon cœur maintenant apaisé, rendu lourd par le poids de l’incompréhension qui s’ourle en vagues sous ma peau. Enfin, ta peau, Khora. Puis-je encore considérer que cette chair t’appartient et que je n’ai pas le droit d’avoir d’emprise dessus ? Ou est-ce qu’il va me falloir me faire une raison et traiter cette enveloppe comme si elle était mienne ? En voilà, une bien drôle de question. Mais j’ai déjà fort à faire avec celles que l’on me pose à gauche et à droite. Je verrais mes propres inquisitions plus tard, pour l’heure, j’ai l’opportunité d’en apprendre davantage, peut-être.

Finalement, semblerait-il que j’ai bien fait de venir à la rencontre de ces personnes ! Si elles ne sont pas forcément mes cibles, au moins elles peuvent me permettre d’accéder à des informations que je n’avais peut-être pas.

Sauf que ce qu’ils me délivrent, je le sais déjà. Ou, du moins, je pense que je m’en étais douté. Au fond de moi. Khora, tu avais beau leur faire confiance à tous et toutes, tu n’as jamais été objective, je crois. Je me demande bien ce qui te rendais aveugle ou pétrie d’abnégation à ce point. Qu’est-ce qui pouvait te motiver à cela ? Tu me l’as dit un jour, je crois. Mais j’ai déjà oublié. C’est frustrant.

Je lève les yeux vers le premier homme, le plus fin des deux. Mais c’est finalement à l’homme pourvu du bras-canon que je délivre une réponse. « Je… Je crois que je l’ai toujours su, au fond. Après tout, ils les ont éliminés parce qu’ils ne représentaient plus d’intérêts pour eux… » Je soupire. Leo, Virgo et tous les autres… « C’aurait pu être moi, mais … » Inutile de revenir dessus. Ils ont fait l’effort de me parler convenablement, je leur dois donc davantage d’explications. « Je peux sortir depuis longtemps ! Le professeur Connor me faisait souvent faire des promenades dans les locaux ShinRa pour tester mes aptitudes avec vous autres. »

Lui aussi, je me demande où il est… « Mais maintenant qu’il n’est plus là, ils m’ont envoyé chercher l’Ancienne parce que c’est un spécimen que des terroristes ont volé. Tout simplement. » Et le vol est à punir par des lois ou des actes. Je crois avoir déjà tenu ce propos, un jour. Mais je ne saurais plus dire en quelles circonstances.

« Votre amie ? » Je reste dubitative par ce qu’ils me disent. « Est-ce que ça veut dire que vous avez le même lien avec elle que j’avais avec mes frères et soeurs du Zodiaque ? » J’ai envie de savoir. Je dois chercher les réponses par moi-même, n’est-ce pas ? Alors je pose des questions, tout simplement. Je veux comprendre et si la ShinRa ne m’apporte pas ces réponses alors je dois faire autrement. Pourtant il me semble impératif de clarifier un point immédiatement.

« Non, le Professeur Connor n’était pas mon père. Il ne serait jamais, d’ailleurs, je ne suis pas censée être ici. Ce corps ne m’appartient que parce que je professeur Connor a repris une expérience d’un certain professeur Hojo, rien de plus. »

Je ne souhaite pas que nous soyons affiliés de la sorte. Même si je sais que le Professeur Connor semblait être une bonne personne et qu’il n’a jamais tenté de me faire quoi que ce soit que je n’aurais pas voulu supporter, il reste un scientifique. C’est de son fait si je suis ici, si Khora est… Je soupire, ne sachant que faire. Je devrais courir loin d’eux ? Ou retourner me battre contre la ShinRa ? Je ne sais pas. Ils m’ont dit de les contacter si j’avais une difficulté, mais je suis mal à l’aise avec cette idée, maintenant.

Je ne distingue même pas le clignotement rouge qui s’invite alors sous ma peau. J’ai depuis un moment oublié la présence de cette bombe sous ma gorge, ou plutôt je la mets de côté car je sais que je ne pourrais jamais l’ôter par moi-même sans causer ma propre condamnation à mort. Or je me refuse à cette éventualité. Tant que je n’aurais pas compris pourquoi il a fallu que Khora meurt pour ce projet, tant que je n’aurais pas les réponses que je cherche, je continuerais. Et je dois rester en vie.

« Oui. Le Professeur Hojo est venu nous voir, une fois. Je ne me souviens plus s’il a dit quoi que ce soit mais je sais que le Professeur Connor s’est placé entre moi et lui, comme s’il ne voulait pas le laisser m’approcher. Et qu’il avait peur. » En vérité je me souviens assez mal du reste. Ce n’est pas ancré pleinement dans ma mémoire. « Jenova ? » Je poursuis. C’est étrange parce que ce nom éveille quelque chose, tout au fond de moi. Comme un souvenir enfoui, endormi sous de lourde roche d’oubli. Je ne l’avais plus entendu depuis si longtemps, ce nom…. Mais à quoi fait-il référence. « Je… Crois que je connais Jenova. Mais c’était il y a très longtemps, pourquoi ? » Je préfère poser des questions immédiates plutôt que de laisser le doute subsister.

L’homme au bras canon m’interpelle alors et je ne peux lui répondre que la vérité qui m’anime. « Je ne sais pas si je suis heureuse. Je crois avoir foulé ce sol il y a longtemps alors… Pourquoi y revenir, si c’est le cas ? » Et puis, Khora est morte à cause de moi, elle m’a cédé son corps et sa vie mais je ne le comprends toujours pas.

Je souffle pour essayer d’évacuer la tension encore présente dans mes muscles. Et là, je réalise… « Ah… » Je cherche tout de même du coin de l’œil mes affaires et, si je vois bien mon sac un peu plus loin, aucune trace de mes vêtements. Oops. Les aurais-je gardés en m’enflammant ? Probablement. Hors, si ceux que je porte près du corps résistent à la chaleur, ce n’était pas le cas des autres. Je suis tout de même un peu embêtée. « Je crois que je n’ai plus de vêtements. » Comment je vais faire ? Il parait que les humains supportent mal de trop voir la peau d’autrui, de nos jours. C’est barbant.

L’homme blond me tend finalement son haut, après s’être dévêtu. Est-ce là une méthode humaine pour faire savoir que l’on est accepté dans un groupe ? Je n’en avais jamais entendu parlé ! Il faudra que je garde tout cela précieusement en mémoire. Peut-être que si je recroise Yazoo, je pourrais faire de même. Parce que je l’aime bien et si ma mission ne m’avait pas indiquée de partir rapidement après la destruction occasionnée pour retrouver l’Ancienne, j’aurais apprécié de rester avec lui, je crois.

J’enfile donc le haut et me redresse. Il est pile à ma taille, me couvrant jusqu’à mi-cuisses. Ce sera bien suffisant. Je ne comprends toujours pas très bien le concept de pudeur qu’invoque les gens de cette époque pour me faire regretter mon absence de vêtements. Tant pis, peut-être qu’un jour j’aurais la réponse. Peut-être même qu’eux savent.

Lorsqu’il se rapproche de moi, il décline son identité. Il est vrai que j’ai manqué à cette obligation. Drôle à dire mais je me sens un peu attendrie pas cet homme. Il y a chez lui quelque chose qui m’interpelle davantage que chez les autres personnes que j’ai pu croiser ici-bas. Alors je lui retourne la politesse. « Chrysomallos Hamal. Mais le professeur Connor me désignait sous le nom d’Aries. Je pense qu’il sera plus simple pour vous de m’appeler de la sorte aussi. »

Je désigne ensuite le vêtement. « Merci pour ce prêt. Je tâcherai de vous le rendre en bon état et de faire amende honorable envers vous. » Car je règle toujours mes dettes.

« D’accord. » J’observe l’homme au bras-canon nous quitter, rendu à sa propre mission, sans aucun doute. Il me faut éviter de me retrouver seule désormais. Je vais rester avec Cloud Strife. Je veux rester avec Cloud Strife. Quelque part, je ne saurais expliquer pourquoi mais je me sens bien en sa présence, il m’apaise, je crois. Différemment de Yazoo mais c’est une sensation que je sais apprécier à sa valeur.

Maintenant contrainte de marcher, il nous faut nous rendre au village le plus proche. Kalm. Nous devrions pouvoir y arriver avant la nuit.

***

Il y avait une effervescence dont je n’étais guère coutumière, ici, dans les rues éclairées de ce village. Je restais auprès de Cloud, ne prêtant pas attention aux regards qui se posaient alors près de moi, sinon sur moi. Je me demandais bien pourquoi. C’était différent que dans le Colisée de Don Cornéo, mais pas moins intriguant.

Sauf qu’il n’y avait personne pour m’attribuer sobriquets en tout genre et sifflements insistants, cette fois. Pourtant, une chose attira mon attention mais qui fit m’éloigner un peu de Cloud. Une vitrine, je crois bien que c’était ainsi que l’on appelait ces choses de verre, qui montrait des choses précieuses derrière leurs corps de verre. Je me suis baissée un peu sur mes genoux pour mieux apercevoir ces petites figurines étrangement attrayantes. « Cloud ! Regarde ! » Je suis sidérée.

Et n’ai pas vraiment remarqué que le haut remontait bien trop pour la pudeur humaine, sans doute.

Lorsque Cloud tira sur le vêtement qu’il m’avait si gentiment prêté, je ne compris pas immédiatement où était le problème. Et puis je me suis souvenue que Khora m’avait bien précisé que les mœurs et les mentalités de cette époque risquaient de me surprendre à bien des égards. Je n’aurais cependant pas imaginé que ce soit également le cas avec une chose aussi… naturelle ? J’imaginais la vie ici différemment. Mais peu importait. Je ne devais pas être un obstacle pour Cloud.

Il m’aidait et il me fallait être reconnaissante et agréable en retour !

Nous sommes rentrés ensuite dans un magasin de vêtements et Cloud m’exhorta à choisir quelque chose rapidement. Rien ne me permettait de distinguer, à mes yeux, quelle étoffe était meilleur qu’une autre, aussi je pris surtout ce qui ne semblait pas intéresser autrui. J’aimais avant tout ne pas ressembler à tout le monde, je crois.

Je pensais pouvoir sortir de la boutique mais il fallait apparemment donner de l’argent pour me permettre ce prodige. J’étais vraiment intriguée. Encore de l’argent, toujours de l’argent… Les humains savaient-ils seulement vivre sans cela ? « Cloud… Comment on fait pour gagner de l’argent ? » Je savais qu’on pouvait le faire via le Colisée car j’avais tenté ma chance mais avait été contrainte de repartir sans le lot promis… Mais il devait bien y avoir autre chose à faire, non ? « Je ne veux pas être un poids pour toi. »

Je me tournais ensuite vers la personne chargée de récolter des fonds à travers ce commerce et lui fit une proposition. « Si vous voulez je peux vous montrer ma hache ! Serait-ce suffisant en échange de ces vêtements ? » Après tout, une arme telle était si belle qu’elle valait son pesant d’or à regarder !

… Non ?

« Mais je… ! » Je me tais cependant bien rapidement. J’ai n’ai aucune légitimité à être ici, dans ce monde dont j’ignore tous des codes basiques – du moins le socle nécessaire pour ne pas être un poids pour l’entourage. Cloud connait tout cela bien mieux que moi, il y est né, sans doute. Je me dois de m’incliner, même si quelque part mon égo est assez écorché par cette histoire. Je n’ai jamais voulu menacer qui que ce soit ! Payer pour admirer, ce n’était pas ce que faisais les gens auprès des danseuses de ce club de Midgar dont j’ai oublié le nom ? Pourquoi ne pourrait-on pas faire de même pour voir des armes magnifiques ? Je ne sais pas trop, cette nuance m’échappe encore visiblement.

Au dehors de cette échoppe, Cloud me dit que nous devons nous changer avant de reprendre la route. Je le devine fatigué mais je ne sais pas quoi faire encore contre cet état-là. Je ne veux pas risquer de l’embarrasser davantage alors j’attendrais que nous soyons seuls.

J’enfile les nouveaux vêtements dans une ruelle te nous pouvons repartir, sans grande discussion. J’aurais tout de même voulu avoir l’avoir d’une tierce personne sur mon erreur précédente. Mais pour le moment, je n’ose pas. Tandis que nous sortons de la ville, l’envie de prendre la main de mon nouvel ami se fait trop forte et je lie nos doigts ensemble. J’ai besoin d’un contact, subitement. Je ne saurais l’expliquer, c’est comme un instinct primaire ; nécessaire. « Cloud… Excuses-moi pour tout à l’heure. » La culpabilité ne me quittait pas, pas même alors que nous atteignons une chaine montagneuse.

L’orage se fit sentir alors et la pluie tombait de plus en plus. « Nous devrions nous abriter, non ? » Cela me semblait être une bonne idée.